29 janvier 2007

Zéro, ce matin, à Akira O’Connor, un professeur de l’université de Leeds qui me plonge dans l’incertitude…


Au centre de ce désarroi, le sentiment de déjà-vu, cette impression d'avoir déjà vécu une situation que vous êtes en train de vivre. Une explication scientifique satisfaisante avait été élaborée pour expliquer le phénomène, un problème de transfert de données des yeux vers le cerveau. Le laps de temps entre l'information transmise par l'oeil droit et celle transmise par l'oeil gauche pourrait perturber le cerveau au point de lui faire croire que la situation vécue n'est qu'un remake de notre histoire personnelle... Sympa. Le problème, c'est que notre brave Alkira a pris connaissance du témoignage d'un aveugle qui affirme, lui aussi, être victime de ce sentiment de déjà vu... Ce qui fait désordre dans la thèse optique telle que je viens de vous la décrire...




Ce sentiment de "déjà-vu" figure parmi les grands mystères dont les scientifiques ne parviennent pas à démonter le système. Pourtant les hypothèses ne manquent pas. Certains pensent que notre cerveau est victime malgré lui d'une faculté développée par nos ancêtres qui analyse notre environnement et les éléments qui composent celui-ci. Objectif: vérifier qu'il ne s'agit pas d'une situation déjà vécue qui nécessiterait un comportement particulier. Autre démonstration piquée sur http://www.paranormal-info.com/Les-Impressions-de-deja-vu.html: "Une zone du cerveau, le parahippocampe, serait à la source des sentiments éprouvés lors d’une impression de déjà vu. Le parahippocampe fonctionne habituellement en complémentarité avec l’hippocampe, le siège de la mémoire, qui permet de déterminer s’il y a effectivement concordance entre des expériences déjà rencontrées et une situation actuelle. Lors de sentiments de déjà vu, le parahippocampe fonctionnerait seul, sans l’hippocampe. Il ne subsisterait donc que le sentiment étrange caractéristique du déjà vu".


Le saviez-vous?

Le terme de « déjà-vu » semble avoir été utilisé pour la première fois par un médecin français, Émile Boirac, en 1876.