15 janvier 2007

Zéro ce matin au beau temps qui nous fait perdre la boule…

Hier, il a fait super beau. Un ciel bleu épatant. Un soleil généreux comme un bon samaritain. Des températures aussi agréables qu’un bon risotto milanais. Que demandez de plus ? Le problème c’est que derrière ces conditions météo idylliques se cachaient un piège, un horrible piège… Ces derniers jours, je trouve qu’on se moque un peu vite de ces pauvres plantes et de ces animaux qui sont complètement déboussolés et qui, en plein hiver, s’offrent des comportements printaniers… Hier, je l’avoue, moi aussi je me suis laissé prendre au piège… Vous savez quoi ? Je me suis lancé dans du jardinage. Eh oui du jardinage comme aux beaux jours retrouvés… Et du lourd… Pas de la binette de plate-bande… Cela a commencé par l’éradication d’un troupeau de Millepertuis qui paissait dans mon jardin depuis bien trop longtemps au point d’avoir un réseau de rhizomes aussi dense qu’un pot de miel est chargé de sucre… Et j’ai bêché, bêché… Puis j’ai retaillé des plantes à bulbes qui traînaient par ci, par là… J’ai déplacé des framboisiers encombrants, j’ai organisé la transhumance d’une famille de fougères, déplacé des pierres qui m’on semblées aussi lourdes que la falaise dont elles avaient été extraites… Bref, j’étais loin d’être un nain de jardin, j’étais un Titan de Jardin avec les gants ad hoc et les outils de circonstances… Mais voilà, comme les bourgeons qui poussent sur les branches, comme les fleurs de fraisiers qui pointent le bout de leurs pétales, comme les oiseaux qui se croient déjà en pleine saison des amours… C’était trop tôt, beaucoup trop tôt… Je n’étais pas prêt… Pas prêt du tout. Regardez-moi ce matin… Je suis complètement cassé… J’ai le dos en compote. Mes biceps, c’est de la marmelade d’abricots. Mes doigts ? Ils sont aussi fringants qu’un étudiant de première candi après sa première journée de baptême… Une horreur… Tout cela, parce que j’ai été piégé par ce temps de printemps… Je suis perdu, perdu… Alors vous direz de faire comme l’oiseau, car rien ne l’empêche d’aller plus haut un oiseau… Mais même les oiseaux ils sont paumés, je les voyais, hier, moi voler comme des pauvres petites boules de plumes ne sachant plus à quel cui-cui se vouer… Faut que ça s’arrête, c’est plus possible… Donnez-nous de la neige et des frimas !

1 Comments:

At 10:10 AM, Anonymous Anonyme said...

C'est chouette votre site, je ne rate plus un seul bravo zero maintenant, en plus on peut mettre son avis.
Bref, j'aime ces températures moi, par contre je n'aime pas le froid, et encore moins la neige. Ca me plaît ce dérèglement du climat. (moins de chauffage........)
Bien à vous et bonne continuation. Rosette (hainaut).

 

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