30 mars 2007

Zéro, ce matin, à une agence de communication qui a organisé le reportage d’un journaliste américain chez Microsoft…


Cette agence de communication, c’est Waggener Edstrom. Celle-ci est sous contrat avec Microsoft, vous savez, la petite ASBL de Bill Gates. Le journaliste, lui, c’est Fred Vogelstein, un des membres de l’équipe du magazine « Wired ». Le mensuel voulait sortir un article sur « Channel 9 », un programme lancé par Microsoft pour inciter ses employés à tenir un blog, un espace de liberté sur le net (la société en compte aujourd’hui plus de 3500). Vogelstein s’est mis au travail, pour son enquête, il a rencontré des employés, des cadres, afin de prendre la température et de rendre compte le plus objectivement possible de la situation. Quelle est la liberté dont dispose le personnel sur ces blogs ? Comment ça se gère au quotidien ? etc. Sur le moment-même, Fred Vogelstein était plutôt content du résultat. En bon journaliste, il avait multiplié les sources et les interlocuteurs… Mais voilà… Maintenant, il est quand même en proie au doute… Tout cela à cause d’un dossier envoyé par mail et surtout par erreur… Fred Vogelstein s’est retrouvé avec tout un dossier le concernant rédigé par les gars de Waggener Edstrom… Dans ce document, le journaliste s’est rendu compte que tout son reportage (ou en tous cas une bonne partie) avait été planifié par Microsoft… Le personnel avait par exemple été drillé, on lui avait communiqué tous les types de questions possibles. Suivait un portait de Fred Vogelstein où on présentait l’intéressé comme un journaliste qui met son nez partout… Dans le dossier on peut notamment lire : « Ne vous engagez pas sur un sujet de discussion que vous préférez éviter, Fred commence généralement avec des questions faciles mais les approfondit petit à petit jusqu’à trouver des éléments qu’il juge intéressants ». Waggener Edstrom prévient le personnel, Fred est un journaliste fouilleur de poubelle qui cherche les poux à ses interlocuteurs. "Il faut être clair sur ce point : Channel 9 est clairement soutenu par l’entreprise ».

Donc par erreur ce journaliste s’est retrouvé avec un dossier rédigé sur son compte. C’est un peu comme si vous aviez le privilège de recevoir par la poste le dossier qui vous concerne en provenance directe des caves de la Sureté de l’Etat. Cela-dit ce n’est pas tout. Le dossier montre aussi que l’article paru dans le magazine faisait clairement partie d’un plan de communication... Il reprend tout depuis le début. Et le début, c’est quoi ? Une entrevue du rédacteur en chef du magazine avec des responsables de Microsoft pour parler de sujets et d’autres, et notamment de Channel 9, projet sur lequel les responsables ont tellement et lourdement insisté que finalement le rédac chef s’est dit que ce serait un chouette objet de reportage. D’où la satisfaction affichée dans le dossier rédigé par la société de com’ de microsoft qui estime que tout s’est passé comme prévu. Chez Waggener Edstrom, on est quand même embêté par cette fuite… Sur son blog, le patron de la société de communication minimise l’affaire : « Mais vous comprenez c’est mieux pour le journaliste et l’attaché de presse que tout se passe bien »…Fred Vogelstein lui n’en revient toujours pas, visiblement près de 12 personnes ont travaillé sur ce plan média, et elles complotaient depuis six mois… Question de l’intéressé : « Dois-je me sentir flatté par tout ce travail ? Ou honteux d’avoir été influencé par leur machination ? »… Et moi, à présent de me poser une question, et si tout ce truc, la machination, le dossier, la fuite avaient été imaginés uniquement pour donner à Channel 9 et Microsoft une visibilité dans le Bravo/Zéro? Un doute m’étreint.




29 mars 2007

Zéro ce matin à un chauffeur de bus aux narines trop sensibles…



Franchement, c’est un scandale. Je suis allé voir ce matin, un reportage sur CTV, une télévision canadienne. Un reportage terrible sur les déboires d’une jeune femme de 25 ans. Soumise à une véritable persécution. « J’ai été humiliée et mise dans l’embarras face aux autres passagers ». Et on la comprends cette pauvre Nathalie Kuhn… Elle s’est faite expulsée à deux reprises de l’autobus numéro 137 à Calgary. Et sans ménagement. Une des deux fois, elle a été déposée sur la berme centrale d’une chaussée hyper-fréquentée. Mais pourquoi tant de haine ? Pourquoi ?
Et bien à cause de l’odeur. Les fragrances libérées par notre pauvre Nathalie n’était pas au goût du chauffeur de bus. Et n’allez pas croire que Natalie sentait la rage, la fricassée d’oignons revenus sous les aisselles ou encore la crevettes grise oubliée dans une vieille chaussure pourrie. Pas du tout. Natalie est même du genre un peu coquette. C’est son parfum qui posait problème… Trop puissant… Au point d’incommoder le chauffeur qui, dérangé par l’odeur, a déclaré : « Etant donné la quantité excessive de parfum porté par cette passagère, nous n’irons nulle part »…
Natalie, elle, ne comprend pas. Deux petits coups de spray, tout bêtement, comme tous les matins. Et ce sont ces deux pssshiits-psshiits qui mettent en émoi la ligne 135 de Calgary.

Je m’excuse de faire de la pub (ou de l’anti-pub dans le cas présent). Le parfum mis en cause, c’est « very Irresistible de Givenchy ». J’ai été faire un tour sur le net pour voir ce qu’on en dit de ce parfum… « Une fragrance éclatante, pétillante et infiniment féminine parce qu’on rêve d’être irrésistible », « Un parfum fait pour séduire et étonner avec tous les qualités d’une rose », « une combinaison unique d’élégance à la française et de spontanéité à l’américaine »… Bref pas de quoi irriter le mufle d’un chauffeur de bus canadien…

L’histoire a l’air un peu légère comme ça, mais l’affaire fait grand bruit. Les autorités municipales ont été mises au parfum et elles se sont emparées du dossier, le porte parole de la ville a même estimé que cette affaire était une priorité. Selon lui, aucune loi ne permet d’expulser quelqu’un du bus parce qu’il porte un parfum jugé trop puissant… Notez qu’il y a déjà un début de solution… Désormais, Natalie peut monter dans le bus de la ligne 137, mais elle est obligée de se mettre à l’arrière. Je vous dis pas la honte. On a déjà vu des chauffeurs de bus qui ne savaient pas sentir leur passager, mais à ce point-là, c’est quand même du jamais vu. Pour justifier sa conduite, le chauffeur a affirmé que l’odeur du « Very Irrésistible » aggravait ses allergies… D’autres voient dans cet accès de mauvais humeur, un geste syndical, c’est vrai que le jour du premier incident, c’est à dire vendredi, le personnel roulant avait décidé d’entamer une grève du zèle… Cette histoire de parfum, très médiatisée au Canada, n’aurait fait qu’empester d’avantage le climat social tendu…

28 mars 2007

Zéro ce matin au bœuf aux hormones…



Oui bon, je sais, ces temps-ci je suis fort OGM, scientifiques qui jouent au docteur mabuse et autres manipulations génético-sacrilèges. Mais ça fout les boules! Là, cette nuit, il y a une dépêche qui est tombée sur nos machines avec un titre qui fait peur : « Manger du bœuf aux hormones aurait un impact sur la fertilité humaine ». Comme je vous le dis! Et le pire, c’est que ce serait même pas le mangeur de boeuf aux hormones qui serait victime de ses habitudes alimentaires. En fait, la victime ce serait le fils de la mangeuse de bœuf aux hormones. Pour être plus clair, « les garçons dont la mère était une grande consommatrice de viande de bœuf aux hormones pourraient connaître des problèmes de fertilité à l’âge adulte ». Voilà ce que j’ai lu dans la dépêche relatant les conclusions de la première étude scientifique jamais réalisée sur le sujet. Et y a des chiffres pour prouver la chose… Pour cette étude, dont les résultats sont publiés ce matin dans la revue « Human Reproduction » on a utilisé 387 Américains nés entre 1949 et 1983. On a examiné à la loupe leur liquide séminal et là, constat alarmant, ceux dont la mère avait consommé du bœuf aux hormones plus de sept fois par semaine avait un liquide séminal très pauvre en spermatozoïdes… 25% de petites graines en moins par rapport aux autres cobayes… Malgré ces chiffres… Les scientifiques restent prudents… Ils estiment qu’il faudra procéder à des analyses complémentaires chez des cobayes européens. C’est vrai que la comparaison serait très intéressante puisque les éleveurs américains utilisent largement des hormones pour accélérer la croissante de leur bétail. L’Union Européenne, elle, a interdit cette pratique dès 1988, pour des questions de santé publique. Sommes-nous donc à l'abri? Pas si vite. Je me méfie moi. D’autant plus que franchement, les scientifiques vous lâchent parfois des phrases tellement pleines de précautions qu’il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour les comprendre… Ainsi Shanna Swan, une des responsables principale de l’étude déclare : « Je ne pense pas que nous puissions dire que ces produits sont sans risque »… Comme si c’était pas plus simple de dire : « Je pense que ces produits nous exposent à un risque ». Franchement, ils essayent de nous embrouiller avec leurs négations et leurs tournures de phrases à la « mord moi le mot ». C’est que ces scientifiques marchent sur des œufs, le thème est sensible parce qu’il comporte un volet commercial. Il y a des sous en jeu. Du pognon. Et plus précisément des dollars. Comme je vous l’ai dit, les Américains et les Européens ne sont pas sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne le bœuf aux hormones… Et si l’étude voit ses résultats se confirmer, les éleveurs américains devraient prendre le taureau par les cornes et changer leur mode de production. Qui voudrait encore manger du bœuf qui vous empêche d’assurer sereinement votre descendance ? De leur côté, les Européens, eux, ricanent et se disent qu’il y a peut-être là un coup vache possible. D’autant plus que l’étude intervient alors que l’OMC, l’Oranisation Mondiale du Commerce, doit rendre, dans une grosse quinzaine de jours, un jugement sur ce conflit qui oppose Européens et Américains. Inutile de dire que la fédération américaine des exportateurs de viande a déjà réagit en critiquant la façon dont avait été menée l’étude…

http://www2.envmed.rochester.edu/envmed/tox/faculty/swan.html



27 mars 2007

Zéro ce matin à des chimistes américains qui viennent de jouer avec un des éléments essentiels de notre patrimoine culinaire mondial…




Mais enfin, qu’est ce que c’est pour une histoire ! Savent pas se contenter de chipoter à leurs neutrons, à leurs molécules en étoiles, à leurs électrons, à leurs atomes… Non, non, trop facile… Ceux-là ont décidé pour notre plus grand malheur d’élargir leurs horizons et de déserter leurs laboratoires et leur becs bunsen pour les cuisines et les fourneaux. Horreur. Horreur. Mi dispiace. Je veux bien beaucoup de choses, mais on ne touche pas à la Pizza. En effet, ces chimistes se sont attaqués à ce qui fait l’orgueil gastronomique de l’Italie. La Pizza. Figurez-vous qu’ils ont créé une pizza diététique expérimentale dont la pate a été dopée aux antioxydants… Bien sûr, ces chimistes affirment que c’est naturel… Que c’est juste en laissant fermenter la pâte plus longtemps et en la cuisant plus longtemps que ces anti-oxydants se sont développés… Bien sûr, ces chimistes disent que c’est pour le bien être de l’humanité… Vi chiédo scusa. C’est vrai que les anti-oxydants auraient (semblent-ils) la propriété de réduire les risques de cancers et de maladie cardio-vasculaires. Certo. Prego... Macché! Il faut refuser ces frankensteins des casseroles et de la lêche-frites. Avec leurs expériences, ils sont parvenus à augmenter le taux d’antioxydants de 60% durant les cuissons les plus longues et jusqu’à 82% avec des températures plus élevées. L'essayer avant de critiquer? Neanche per sogno ! Même pas en rêve. La Pizza c’est sacré… D’ailleurs, je ne peux vous conseiller qu’un livre qui vient de sortir aux éditions du CNRS (le Centre National de Recherche Scientifique)…. Son titre, c’est Pizza Connexion, un ouvrage consacré uniquement à la Pizza, mais attention, c’est pas un livre de recettes, c’est un livre anthropologique, scientifique, très rigoureux avec des chapitres genres : « Appelation et référent préexistant : l’épineux problème de l’enracinement culturel de l’authentique » ou encore « l’hegemonic process au pays de la pluralité ethnique ». Bref du balaise. Et dans son bouquin, Sylvie Sanchez parle des pizzas mises à toutes les sauces. Elle écrit : « La pizza se prête à toutes les adaptations, les réinterprétations, elle se fait miroir d’une culture, de ses valeurs, de son histoire, de ses croyances ». Voilà, pas de chance pour la pizza, elle se farci le syndrôme de l’aliment qui doit forcément devenir une espèce de médicament déguisé en chose bonne à manger. Les produits laitiers qui vous changent la peau, les œufs dopés à l’Omega 3 qui effacent cholestérol et déprime etc etc. Sono Nél Palloné ! Je suis dans le cake… Où va-t-on si nos pizzas se dopent comme de vulgaires cyclistes en pleine ascension du col du Galibier ? A l’image des pizzas Shawarma, Tandoori et Tacopizza répertoriées dans le livre de Sylvie Sanchez, ces pizzas aux anti-oxydants sont « des créations oscillant entre syncrétisme et avatars ». Mais comme Sylvie Sanchez, j’ose espérer que la pizza va survivre à cette épreuve…. Je l’ai lu dans son livre : « A travers son histoire, la pizza s’est présentée sous les traits du mélange et pourtant elle ne s’y est jamais perdue. Elle a été capable de métamorphoses sans y succomber, sans être dissoute ». C’est tout ce qu’on espère ! Sur ce, buona fortuna à la pizza é a domani !

26 mars 2007

Bravo, ce matin, au journal le Parisien qui a réalisé une enquête sur les petits tracas du quotidien…


On en parle pas assez de ces petites tuiles qui nous tombent sur la tête de façon tout à fait inopinée et de façon toute aussi régulière. Selon, cette enquête, réalisée auprès de la population française, c’est le fait de se faire avaler sa carte bancaire par le distributeur de billet qui serait le petit tracas quotidien le plus redouté. Parmi les situations quotidiennes les plus redoutées, on retrouve aussi le fait de descendre les poubelles et de vider la machine à laver. Des tâches ménagères qui sont appréhendées négativement pas 79% des femmes et 44% des hommes. Voilà. Voilà. C’est vrai que ces petits trucs, ils sont légions dans notre vie de tous les jours. Allez ce week-end, il y a bien quelques petits machins qui vous ont énervés. Moi, tenez par exemple, j’ai fait un truc que je déteste faire. Nettoyer le siphon de l’évier de la salle de bain. Beeerk. C’est tout gluant, ça sent l’haleine de crapaud centenaire. C’est le summum de la tâche ménagère que vous repoussez jour après jour, en l’oubliant mystérieusement. En plus, c’est d’un sado-masochisme profond, puisque plus vous attendez, plus ça sent mauvais et plus c’est gluant. Qu’est ce qui a été irritant ce weekend? Ah oui, préparer avec amour un poulet aux ananas d’enfer pour la petite famille et puis se faire entendre dire que le poulet aux ananas, il est quand même meilleur au restaurant chinois. Ah ça, y en a des trucs qui vous chatouillent les susceptibilités, qui vous piquent les narines comme une moutarde prête à vous monter au nez.

Il est important de les cibler ces petits truc , parce que pour certains, il faut se préparer psychologiquement ou sinon on devient fou. Exemple, vous avez déjà mixé à des soirées? Si oui, vous savez comment ça se passe… Vous commencez à mixer vos titres… Vous vous dîtes : « Oui celui-là, il a l’air de bien fonctionner… Ok, après Sunday Bloody Sunday, je vais mettre un Simple Minds, un Depeche Mode puis un New Order, Blue Monday évidemment ». C’était le schéma ce week-end, samedi soir, moi, derrière les platines pour l’anniversaire de François, un cousin de ma femme. Quand vous imaginez ce genre de plan avec votre play-liste qui commence à s’élaborer en fonction de l’intérêt du public pour votre programmation qu’est ce qui se passe? Qu’est ce qui se passe ? Y en a toujours un pour venir vous demander de jouer un titre qui n’a absolument rien à voir avec les enchaînements d’enfer que vous êtes en train de dispenser à la joyeuse bande qui est en train de se trémousser sur le dancefloor. Ben évidemment samedi, c’est arrivé. Un des jeunes convives qui vient se planter en face de la table de mixage. Moi, je suis dans les années 80, à fond. Lui, il tapote sur son GSM puis, il me montre l’écran de son téléphone portable où il est écrit : Sean Paul… Vous vous rendez compte, non seulement ces petits tracas semblent avoir été créés pour nous importuner jusqu’au bout de l’éternité, mais en plus ils se modernisent, ils se plient aux nouvelles technologies pour encore mieux nous faire bisquer… Non ça, on me l’avait jamais fait… L’écran du GSM pour communiquer….Et quoi bientôt certains utiliseront la télépathie magnétique ou d’autres techniques cybernétiques? Je rêve…



Extraits de l'article du Parisien:


"Pour la première fois, l'institut Ipsos, pour le « Parisien » - « Aujourd'hui en France » et les assurances MMA, a enquêté sur leur nature, leur durée et leur importance. Un inventaire à la Prévert qui serait délicieusement surréaliste s'il n'était surtout éminemment familier : de la panne de batterie à la crotte de chien placée sur notre chemin, les tracas sont bel et bien notre lot quotidien. Et sont surtout, ce n'est qu'une demi-surprise, essentiellement féminins... « Si l'on devait dresser le portrait de la personne la plus tracassée en France, ce serait une femme de 25 à 44 ans, qui habite Paris ou une grande agglomération et doit se déplacer », explique Sophie Delcourt, chargée d'étude pour Ipsos. « D'une manière générale, les femmes subissent plus de tracas que les hommes, elles en sont toujours plus contrariées et elles les ressassent plus longtemps. » Les tracas les plus fréquemment cités sont d'ailleurs les tâches ménagères, dont on sait qu'elles leur sont essentiellement dévolues ! Les poubelles qui débordent et les machines à vider enquiquinent 79 % des femmes et 44 % des hommes. Viennent ensuite, à égalité pour les deux sexes, les problèmes de stationnement (40 % des sondés), les pertes de temps dans les démarches administratives (ce guichet qui ferme juste sous votre nez après une heure de queue !), les embouteillages et les anicroches sur la voie publique (cette bordée de jurons du scooter que vous avez failli renverser sur la voie de bus...). (...) La pire contrariété, selon eux ? C'est - dans un cri du coeur unanime- de se faire avaler sa carte bancaire par le distributeur ! Situation d'impuissance et dépendance absolue si l'on en croit le psychiatre Frédéric Chapelle, 64 % des femmes et 47 % des hommes considèrent cette éventualité comme un aléa qu'ils auraient du mal à digérer... (...)"

23 mars 2007

Bravo ce matin aux soucoupes volantes qui ont toujours la cote…



Et pourtant, chaque fois, on nous en fait un machin ringard de notre imaginaire. Les vieux incroyants et autres matérialistes objectifs veulent nous les faire remiser dans un placard onirique aux côtés de l’abominable homme des neiges, des loups garous, du monstre du Loch Ness et du triangle des Bermudes. Mais non, elles résistent les soucoupes volantes, elles résistent. Pour preuve, hier, en France, le GEIPAN du CNES, comprenez le Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux non Identifiées du Centre National d’Etudes Spatiale, le GEIPAN donc a mis ses archives sur internet. Ce qui ferait de la France le premier pays à mettre, officiellement ce type de document à la disposition du grand public… Pour l’instant, tout n’est pas encore en ligne, mais ça ne saurait tarder… Actuellement, on peut consulter environ 400 dossiers. Cela représente un quart des quelques 1600 cas observés en France depuis les années 50. Enfin, quand je vous dis que vous pouvez consulter, c’est une façon de parler… Ce site consacré aux soucoupes volantes a tellement de succès que depuis hier il est engorgé en permanence. Et j’enrage… Moi qui ai toujours été fan des soucoupes volantes, fasciné par les rencontres du troisième type… Y a des documents formidables à portée de clic et je ne sais même pas y accéder. Avouez que c’est frustrant. Pour l’instant, je sais pas vraiment comment il se présente… Je ne sais même pas s’il y a des photos… Par contre il y a des procès-verbaux de gendarmerie avec des témoignages de premières mains… On s’apercevrait notamment que d’un point de vue strictement scientifique, les témoignages sont parfois un peu flous. Comme ce témoin qui affirme que l’objet volant non identifié repéré dans le ciel « avait la forme d’un rouleau de papier hygiénique »… Un témoin très fortiche en métaphore mais qui, regrettent les scientifiques, a été incapable de donner le point azimutal de l’objet. En attendant, moi, depuis ce matin j’essaye de rentrer sur ce site, mais y a pas moyen, il est bloqué de chez bloqué. Au centre National d’Etudes Spatiales on se contente d’afficher le message suivant "Vous êtes très nombreux à vouloir accéder au portail du GEIPAN, ce qui rend sa consultation difficile. Le CNES vous invite à vous reconnecter ultérieurement". Je veux bien, mais j’essaye depuis cinq heures du mat et y a rien qui vient. Je vous fiche mon rayon lazer que c’est un coup des petits hommes verts, ils nous ont saboté ce site internet pour nous empêcher de prendre connaissance des informations reprises sur le site. C’est un complot que je vous dis… Et qui prouve une fois de plus l’existence d’une vie ailleurs dans l’espace… On veut nous maintenir dans l’ignorance, on nous fait croire qu’on va nous livrer des documents formidables et puis, rien du tout… Un scandale… Parce que les OVNIS finalement on les a vu, mais ce site, on en a rien vu du tout… C’est un SIPEVEMPI, un site Internet Pas Encore Vu Et Même Pas Identifié… En fait, j’ai la conviction que les extra-terrestres sont parmi nous, qu’ils ont pris le pouvoir sur Terre en catimini et qu’ils nous manipulent… Ce site internet n’est qu’un leurre… Soyons vigilants…

http://www.cnes-geipan.fr/geipan/

22 mars 2007

Bravo ce matin à Alec Cobbe, un collectionneur de piano qui vient d’avoir la surprise de sa vie.


Ah c’est qu’il a eu l’oreille fine, Alec Cobbe. Mais il a fallu plusieurs années avant que lui même ne s’en rende compte. Il y a 20 ans, ce britannique, s’était acheté un petit piano à queue pour vraiment pas cher. Pour un peu moins de 3000 livres. Alec l’a installé dans une petite pièce pleine de charme dans un manoir à la campagne… Sous les yeux d’une statue de statues en marbres, sur un carrelage très chic noir et blanc… Un beau piano, certes, mais sans plus pensait Alec Cobbe, même si l’instrument était sorti des célèbres ateliers Pleyel en France. Mais voilà, le piano a été soumis à des experts, pour en déterminer la valeur et pourquoi pas, lui trouver une histoire… Et bien en fait d’histoire, Alec Cobbe a été servi. Ce qui lui a été révélé lui a donné une vision complètement différente du piano, c’est un peu comme les touches noires et blanches étaient, soudain, frappées d’une lumière divine. Ce piano, c’est le piano de Frederic Chopin… Il s’agit d’un de ses pianos préférés, celui qui l’a emmené avec lui pour sa dernière tournée en 1848. On a pu certifié son origine grâce au numéro de série. Visiblement, il ne resterait dans le monde que quatre pianos ayant appartenus au célèbre compositeur/pianiste dont deux en très mauvais état… C’est dire la valeur de l’instrument que Alec avait acheté pour une bouchée de gamme il y a 20 ans. C’est une pièce de musée, un monument… Et pour les amateurs de musique une véritable bénédiction… Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’ils peuvent entendre comment Frederic Chopin sonnait à son époque, jouer du Chopin sur ce piano ce serait comme une machine à remonter le temps. L’information vient de sortir dans le Times… On y apprend ainsi qu’entre Frederic Chopin et le fabricant de piano Pleyel existait un véritable lieu de sponsor comme on les connaît aujourd’hui. Chopin était à Pleyel, ce que Justine Henin est à Adidas, ce que Britney Spears est à son coiffeur. Le fabricant fournissait gratuitement Frederic Chopin en piano. En échange, le petit ami de George Sand faisait la pub de Pleyel auprès de ses élèves et de ses admirateurs, et au passage empochait 10% de commission… On a beau être un pianiste romantique, c’est pas pour ça qu’on doit perdre le sens des affaires…

21 mars 2007

Bravo, ce matin, à un moustique transgénique...


En fait, ce moustique transgénique, il n’a qu’une ambition, c’est sauver l’humanité. Tout simplement. Ce moustique du futur, il a été mis au point par un groupe de chercheurs du Department of Molecular Microbiology and Immunology de l’Université Johns Hopkins à Baltimore aux Etats Unis… L’insecte a été biologiquement modifié afin de produire une protéine qui se prénomme joliment SM1… Pourquoi avoir "construit" ce moustique? Pourquoi avoir été à contre-courant de la nature ? Eh bien pour lutter contre le paludisme… Le paludisme, soyons clair, c’est une crasse qui tue grosso modo un million de personnes par an et qui en rend malade plus de 300 millions. C’est pas rien. Le paludisme, c’est la fièvre des marais, on l’appelle aussi malaria. Cette maladie se transmet via les piqures de moustiques… Et c’est là qu’intervient notre moustique OGM… Lui, c’est un sympa… Il bloque la transmission de la maladie grâce au gène que les hommes lui ont injecté… Quelle est donc l’idée ? Elle est toute simple, c’est d’implanter des colonies de moustiques OGM dans les zones à risques… Car en plus la bonne nouvelle, c’est que ces moustiques-là semblent plus vigoureux que les autres… En clair ils s’imposent au détriment des bons vieux moustiques normaux dont la population recule face à ces envahisseurs humanitaires…
Cela dit, patience. Vous connaissez les chercheurs. Ils sont fiers de présenter leurs trouvailles en laboratoire, mais dès qu’il s’agit de parler d’application concrète, là, ils sont nettement plus prudents. Ils estiment que leur étude en est à ses débuts et qu’il faudra attendre une dizaine d’années avant qu’on ne libère les gentils mosquitos dans la nature. Dommage. Cela permettrait d’intervenir efficacement en Afrique sub-saharienne où on estime qu’un enfant meurt de la Malaria toutes les 30 secondes.


Une question me tarabuste toutefois. Puisque ces scientifiques sont aussi fortiches, pourquoi est-ce qu’ils n’inventent pas un moustique universel qui tout simplement ne piqueraient pas les gens? Car en gros, j’ai pas grand chose contre les moustiques dans l’absolu. Mais le problème, c’est leur manie de venir vous taillader la peau avec leur stylets internes et puis de vous pomper le sang jusqu’à plus soif. Et tant qu’on y est on pourrait leur injecter un gène qui les empêche de faire du bruit en volant histoire qu’on passe des nuits tranquilles en été… Et puis aussi un gène qui les empêche de faire « Grrrtchctchhhh » lorsqu’ils vont se griller sur les lampes anti-insectes sur les terrasses de nos vacances… C’est tellement désagréable se petit grésillement qui vous donne mauvaise conscience... Y encore plein de choses à découvrir…




20 mars 2007

Bravo ce matin aux passereaux qui développent un certain type d’intelligence…


Alors là, oui, je dis chapeau. C’est tout juste si les passereaux ne pourront pas participer au prochain grand test national d’RTL TVI… C’est que voyez-vous, ces petits animaux bien que passereaux sont loin d’avoir une tête de linotte ou une cervelle de moineau. Il est temps de revoir nos vieux clichés qui assimilent les animaux à des bêtes vraiment bêtes… Bon pour nous donner bonne conscience, on déclare de temps en temps qu’un animal est doué d’intelligence. Comme pour se faire pardonner de dispenser un peu trop facilement les étiquettes et les jugements faciles… C’est le cas du sympathique dauphin, par exemple, dont l’humain vante sans cesse les capacités intellectuelles… Eh bien, là, le règne du dauphin, c’est terminé… Aujourd’hui c’est le passereau qui nous intéresse. C’est lui le premier de classe… Pourquoi ? Parce que des chercheurs de l’université de Washington ont découvert quelque chose d’extraordinaire… Les passereaux sont parvenus à décoder le langage des mésanges à tête noire… Alors dit comme ça, cela ne paraît pas franchement extraordinaire. Et pourtant. Il faut savoir que les mésanges noires ont développé, selon les scientifiques, une palette de piaillements et de cui-cui ultra complexe, ce serait la plus tarabiscotée du règne animal et pourtant le passereau serait parvenu à décoder la chose, surtout ce qui est le plus important pour lui, à savoir les signaux d’alerte… Vital. C'est que ça lui allonge sa durée de vie à la petite boule de plumes. La mésange utilise, en effet, des sons différents en fonction des prédateurs qui l’attaquent. Super important pour pouvoir réagir efficacement. Et parmi les oiseaux, les chercheurs sont arrivés à la conviction que seul le passereau réagit en fonction de l’alerte lancée par les mésanges. Chouette naine ou très grande chouette, c'est pas la même sonnette d'alarme. Et ça, le passereau l'aurais compris et décodé, ce qui lui permet de se comporter de la meilleure façon. C’est vous dire si le passereau est intelligent… Même moi, je serais incapable de vous dire comment il faut réagir au passage d’une chouette naine… Bon cela dit, moi ça commence à m’inquiéter ces animaux intelligents… Le mois dernier, d’autres chercheurs, mais de l’Iowa cette fois-ci, se sont intéressés à des chimpanzés sénégalais… Et là révélation, ces chimpanzés (pour chasser des petits mammifères qui vont se réfugier dans les cavités d’arbres évidés) utiliseraient des armes… Vous avez bien entendu des armes… Ils prennent une branche, enlèvent les feuilles et parfois taillent la pointe avec leurs dents… Et les petits mammifères n’ont qu’à bien se tenir… Voilà, l’intelligence n’est plus l’apanage de l’homme… Elle se propage chez les animaux… Et comme vous le voyez, cette intelligence se développe dans un domaine où il est question d’armes, de système d’alerte… Bref c’est la guerre qui nous attend… La guerre avec les animaux… Imaginez des bataillons de chimpanzés secondés par un système de surveillance hyper-développé par les mésanges noires, épaulé lui-même par un réseau de contre-espionnage dirigés par les passereaux… On est fini... fini…


19 mars 2007

Alors ce matin, c’est un véritable bravo collectif. Bravo ce matin à Vivianne, aux deux François, à Philippe, à Christiane et à Willy….



Voilà c’était hier, à Namur, un petit moment de bonheur dans la grisaille du retour de l’hiver. Un dimanche midi pas comme les autres. Pour l’occasion, Willy et Christiane fonctionnaient comme à l’habitude dans leur resto du piétonnier : Willy avait choisi le vin, Christiane s’affairait à la cuisine. Philippe lui était venu avec son énergie et sa conviction d’organisateur de Nam’in jazz.. Quant à Vivianne et les deux François, ils étaient venus de France… Pour nous faire un brin de musette. Et ça donnait… du bon jazz musette… pour un dimanche midi dans un cadre sympathique avec des amis pas vus depuis longtemps… Un moment hors du temps, comme on ne peut en trouver qu’en sortant de son cocon et de sa maison. Un moment d’exception où tout d’un coup, c’est Paris qui s’invite en bord de Meuse. Nous étions une cinquantaine de spectateurs/gastronomes ce qui a rendu cet instant encore plus précieux… Faut dire que le resto de Willy et Christiane n’est pas bien grand et qu’à 52, on fait salle comble… C’est aussi l’occasion de discuter avec les musiciens qui se produisent sous le nom de MAM, Musique Accoustique Machine… Parce qu’ils nous ont fait là, hier, c’était vraiment sympa, énergique, avec un brin de nostalgie, mais une nostalgie qui ne sent pas la poussière… C’est là aussi qu’en parlant avec eux on s’aperçoit que ces trois-là, ils ont de la bouteille… Vous avez joué avec qui? « Oh avec Nana Mouskouri, Francis Lemarque, Salavatore Adamo, I Muvrini, Zad, Luciano Pavarotti, Hughes Aufray… Avec Benabar aussi »… Et le violoniste François de se rappeler qu’il vient de finir un album avec le groupe Mathmata… Et de pointer dans le CV de Vivianne qu’elle a mis en boîte une publicité pour Yves Saint Laurent… Voilà Pierre, des artistes qu’il est bon de découvrir… Et que le festival Nam In Jazz a eu la bonne idée de mettre sur notre route, hier. L’occasion de taper du pied sur du Swing Musette qui vous illumine les soufflets de l’accordéon, qui vous fait vibrer en staccato toutes les cordes du violon… Bravo à tous donc et si MAM pointe le bout de sa bonne humeur musicale dans votre coin, n’hésitez pas… Allez les voir, ils sont talentueux et généreux…
Allez musique…

16 mars 2007

Bravo ce matin aux gouvernements qui prennent des mesures pour lutter contre la pollution…


A oui ça bravo… On se demande pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt à protéger l’environnement. Regardez, le projet du gouvernement wallon d’éteindre la lumière entre minuit trente et cinq heures trente du matin. C’est une bonne idée… En plus, on va économiser des sous. On nous annonce une diminution de la consommation d’énergie de 25%... C’est pas mal quand même… Et c’est d’une évidence… Tellement évident qu’on se demande pourquoi on n’y a pas pensé avant… Et si je dis bravo, je dis aussi zéro. Parce que si c’est bien de réagir maintenant, on se dit que dans ce dossier, nos élus ont manqué de pro-activité. Le réchauffement climatique, on en parle depuis belle lurette, mais jusqu’à il y a peu, c’était juste un thème de campagne pour les vieux écolos barbus que certains voulaient assimiler à ce personnage qu’on retrouve dans « L’étoile Mystérieuse » de Tintin, vous voyez cet homme qui frappe sur son gong en criant « la fin de monde est proche ». Aujourd’hui, ce thème a été récupéré par tout le monde et à la veille des élections, c’est même devenu indispensable de se positionner dans le débat… Bon Fabrice, si c’est pour notre bien, tant mieux… Mais ça fait un peu désordre… C’est la fuite en avant… Exemple les limitations de vitesse sur les autoroutes ces derniers jours… Un joyeux foutoir… Uniquement valable sur les autoroutes flamandes, et donc sur une partie du ring. Sur la E40 hier, entre Liège et Bruxelles, c’était aussi le casse-tête… Là aussi on passe d’une région à l’autre sans arrêt… résultat vous êtes susceptibles de vous retrouver en infraction sans même avoir eu le temps de dire « Zut, y avait un radar ». On me dira: "C’est pour le bien de la Belgique. C’est pour limiter la pollution". Je veux bien. Mais il faut mieux l’organiser. Hier sur les routes, c’était franchement n’importe quoi. Sur la E411, Bruxelles-Namur juste après le carrefour Léonard en direction de Namur, il y avait bien un panneau « 90 kilomètres par heure / Smog »… Le problème c’est qu’il était retourné. Je me suis donc dit, à mon avis, il le retourne lorsque les mesures anti-pollution sont levées… Petit problème, quelques kilomètres plus loin, il y avait un autre panneau « 90 kilomètres par heure / Smog », mais dans le bon sens. Conclusion, visiblement pendant plusieurs kilomètres, ainsi que des centaines d’autres automobilistes, je me suis mis hors la loi par la faute d’un panneau mal fixé soumis sans doute aux turbulences provoquées par le flot incessant des camions. Ces panneaux/girouettes sont à l’image des mesures prises ces derniers jours, mal pensées, mal arrimées… Déjà, il aurait fallu que les trois régions se concertent… Mais faut pas rêver… Le débat sur l’environnement suscite aussi parfois des réactions bizarres… Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais ce jeudi, Kathryn Brahy lors de son interview 7h50 avait relayé auprès de Benoit Lutgen, ministre wallon Cdh à l’environnement, une critique d’Ecolo. Les verts reprochaient le fait qu’on indique sur les panneaux lumineux qui surplombent l’autoroute « OZONE, veuillez modérez votre vitesse ». Benoît Lutgen avait répondu: "D'accord, là il n'était pas question de pollution à l'ozone, mais les gens auront compris, les Ecolos font rien qu'à critiquer, je ne rentre pas dans ce débat-là ». Sauf que l’info véhiculée n’était pas juste et qu’on prend les gens pour des andouilles… La réflexion des Ecolos étaient tellement stupide que bizarrement, hier, elle a été suivie d’effet puisque « Ozone » a disparu des écrans lumineux wallons pour être remplacé par « Qualité Air »… Ce qui est plus exact… Allez, on va finir par y arriver…


15 mars 2007

Zéro, ce matin, à l’Association des Constructeurs Immobilier qui vient de sortir une étude très interpellante aux Etats-Unis.


Bon j’avertis. Today, je rentre dans l’intimité des couples. A savoir, la chambre à coucher. C’est que cette association américaine, la NA/HB vient de sortir toute une enquête sur la maison de demain. A quoi va-t-elle ressembler ? Quelle vont être les tendances ? Et là, inévitablement, à un moment donné, ceux qui ont traité le dossier se sont tournés vers cette pièce où finalement on reste le plus longtemps, à savoir la chambre à coucher. Et qu’est ce que j’apprends ? Qu’en 2015, 62% des maisons haut de gamme auront deux chambres conjugales. Qu’est ce que ça veut dire ? Eh bien que dans plus de six maisons sur dix de ce type, il y aura une chambre pour chacun des membres du couple. Par exemple, une pour monsieur et une pour madame… On s’orienterait donc vers le règne de la « chambre à part ». "C’est normal" affirme Stephan Melman, le directeur des études économiques de la NA/HB… "Pour certains couples, il s’agit de s’arranger avec différents horaires de travail, parfois c’est pour s’occuper du bébé la nuit à tour de rôle". Mais un des arguments avancé, c’est aussi la difficulté de partager son plumard. Ronflement bien senti dans l’oreille, odeur de pieds dans les draps, les cheveux de l’autre dans la figure, le conjoint qui vous mord l’épaule parce qu’il rêve qu’il était en train de se battre contre un régiment de rats morts-vivants. Autant d’éléments qui font qu’aujourd’hui, beaucoup de couples s’orienteraient vers la chambre à part… Quelle tristesse mon bon Fabrice, et dire que c’était pour le meilleur et pour le pire. Et ben non, faut croire que le pire, il ne se partage qu’une fois éveillé. Quand on pieute, on pieute, et là, il ne faut que le meilleur…


Au niveau de la bagatelle… Ben oui, forcément, là aussi y a un problème, parce que lorsqu'on est dans des chambres à part, il y a des choses qu’on ne sait pas faire, notez qu’on peut toujours se connecter à internet et avoir une relation virtuelle… Il y a des psychologues aussi qui parviennent à trouver du bon dans ce domaine là… C’est ainsi que je suis tombé sur l'interview d’un psy canadien, John Wright : "La distance qu’on établit" affirme-t-il "aide à maintenir la magie à l’intérieur du couple, comme au premier jour on se rend visite, transis de désir". Ouais, et puis quoi, il faut prendre rendez-vous… En plus, ça coûte cher ce système… Deux chambres à coucher, c’est pas à la portée de tout le monde. Il faut disposer d’un sérieux matelas de billet à la banque. Ou sinon, on peut aller se rhabiller… Et puis après, c’est la salle de bains à part… parce que madame ne supporte pas de retrouver des poils de barbes dans le fond de l’évier au réveil… Et puis la cuisine à part, parce que monsieur déteste voir la vaisselle non rangée. Puis après, la maison à part. Et puis, la ville à part et ainsi de suite… Non, non… Vous imaginez ça à l’échelle d’un pays, c’est un peu comme si au niveau de la Belgique, je sais pas moi, le gouvernement flamand décidait de se séparer petit à petit de la Wallonie, sous prétexte que c’est beaucoup plus sexy de se retrouver à l’improviste au détour d’une négociation sur l’avenir institutionnel du pays. Non, ça se peut pas des choses pareilles… C’est impossible.

14 mars 2007

Bravo ce matin à Bruno Mouron et Pascal Rostain, deux paparazzis qui pour l’instant exposent à Paris.





Oui, je sais. Y en a qui vont m’en vouloir, parce que les paparazzis, ils ne sont pas toujours en odeur de sainteté. On les soupçonne d’avoir tué Lady Di, d’avoir brisé des centaines de ménages, d’avoir atteint à la pudeur de milliers de paire de seins et en général de travailler pour des magazines qu’on affirme ne jamais lire (sauf chez le dentiste) mais qui se vendent à des milliers d’exemplaires. Bruno Mouron et Pascal Rostain ont connu des haut faits de téléobjectifs comme par exemple les premières photos de Mazarine, la fille de Tonton, ou l’affaire Cecilia Sarkozy. C’est quand même pas rien ! Bref, ces deux-là exposent… Et ils sont loin des clichés… En fait, les deux compères sont aller faire les poubelles… Eh oui, les poubelles, comme pour souligner davantage les critiques dont ils font l’objet… Evidemment, ce ne sont pas n’importe quelles poubelles. On est paparazzi ou on ne l’est pas. Ce sont des poubelles de stars… Ben oui, même les John Travolta, même les Madonna, même les Michael Jacskon. Ils ont des poubelles… C’est peut-être là, une des principales révélations de cette expo. Les stars génèrent des déchets comme le commun des mortels… Alors bon les déchets de stars si on veut les prendre en photo, il faut les mettre en scène. Bruno Mouron et Pascal Rostain ont donc pris le parti de vider les poubelles puis d’en aligner le contenu sur un fond noir. C’est très classe (je vous jure). On dirait l’étalage d’une épicerie de quartier, tellement c’est propre et bien arrangé… Boîtes de corn-flakes éventrées, bouteilles de bières désespérément vides, lettres déchirées, rien ne manque au rebut de la vie de ces chanteurs, de ces comédiens, de ces sportifs qui nous font rêver. Ce sont des photos tirées en grand format, un mètre vingt sur un mètre quatre-vingt, datées, signées avec justification du tirage. Des œuvres d’art quoi… Sur « Mel Gibson » réalisée en 1996 on peut découvrir avec émerveillement un vieux caleçon aux motifs écossais et des brosses à dents usagées. Dans l’œuvre « Madonna » qui date de 1990 on peut discerner une bouteille de shampoing de la marque Superstar et plein de cadavres de bouteilles d’eau en plastique…Attention, les deux photographes font preuve de déontologie, il l’affirment « nous évitons de prendre tout objet lié à ce qui est médical ou sexuel ». L’exposition avant d’arriver à Paris s’est déjà tenue à New-York, ensuite elle prendra la direction de Moscou. On vous le dit, cette expo, c’est un must. En plus, c’est vachement écolo, c’est du recyclage de déchets quelque part, parce qu’en plus, certains détritus ont été méticuleusement conservés par les deux photographes et ils les exhibent aux côtés de leurs photos… Le fameux caleçon de Mel Gibson, par exemple, on peut le contempler en « live ». Non franchement ça vaut le coup… Pour preuve, Bruno Mouron avoue par exemple sans ambages que le meilleur portrait qu’il ait jamais fait de Jack Nicholson, c’est celui de sa poubelle. Cela dit, gare au commun des mortels, si les poubelles de stars ont été disséquées pendant 15 ans, Mouron et Rostain s’intéressent depuis deux ans aux anonymes, ils vont se pencher sur le contenu des poubelles d’une famille moyenne de 42 pays… L’expo ce sera pour plus tard… En ce qui concerne les stars, l’expo s’appelle « trash » et elle se déroule jusqu’au 3 juin. Il y aussi un livre qui accompagne l'événement. (Les coordonnées sont dans le link ci-dessous)

13 mars 2007

Zéro ce matin à l’université de Rochester aux Etats-Unis qui vient remettre en cause les critiques dont font l’objet certains jeux video…


Mais où va-t-on? Où va-t-on si des scientifiques, des chercheurs bardés de diplômes commencent à nous lâcher des trucs pareils qui viennent déstabiliser notre façon d’éduquer les enfants ? C’est vrai quoi… Moi, mon fils, je n’ai pas envie qu’il joue avec des jeux video d’action trop violents. Bon là pour l’instant, il est dans une phase de jeux video de stratégie où effectivement des armées de romains se font dégommer par Attila le roi des Huns, où des fantassins rouges se font zigouiller par des chevaliers bleus… Mais bon, c’est vu de très haut et la violence n’est pas très visible… Même si mon sacripant de fils est allé chercher un code sur internet qui lui permet de faire intervenir un bébé juché sur un tricycle équipé d’une arme lourde qui a le chic pour vous régler un conflit international en deux coups de cuiller à petit pot. Allez passons… Par contre les jeux où vous êtes dans la peau ignoble d’un tueur fou ou d’un sniper. Pas question. C’est pas bien. C’est néfaste. C’est mauvais. Cela vous bousille les neurones. Cela nuit gravement au cerveau. Enfin, c’est du moins ce que je croyais avant ce matin… Avant que je ne lise l’étude réalisée par le laboratoire de Daphné Blavier… Parce que là, Daphnée… Elle a mené une enquête qui l’amène à conclure que tirer à tout berzingue dans le cadre d’un jeu video d’action améliorent la vision de 20%... Pour cela, Daphné a recruté des étudiants sur le campus qui jouaient peu ou jamais aux jeux video. Il paraît que cela a été l’aspect le plus difficile de l’enquête… Ensuite les volontaires ont été séparés en deux groupes. Les uns devaient jouer une heure par jour à un jeu d’action appelé « Unreal Tournament », les autres devaient se planter devant le bon vieux Tetris. Vous voyez ? Ces formes colorées que vous téléguidez et qui s’empilent sur votre petit écran. Dans le même temps, on mesurait l’évolution des performances visuelles des deux groupes. Eh bien les conclusions étaient claires… Alors que ceux qui jouaient à Tetris n’affichaient aucune amélioration au niveau de l’acuité visuelle, ceux qui passaient leur temps à éreinter leurs adversaires à coup de fusilbio, de minigun, de lance-missiles nucléaires et autres joyeux éventreurs voyaient leur vision s’améliorer de 20%. Ils étaient plus à même de distinguer des formes noyées dans un magma de couleurs, ce genre de test classique qu’on subit chez l’oculiste. Ce ne sont pas tellement les yeux qui seraient stimulés par les jeux video d’action, mais bien le cerveau qui serait plus à même d’analyser rapidement les images après avoir été entraîné à identifier asap les scènes les plus complexes… Voilà donc aujourd’hui, des jeux violents qui auraient un impact positif sur le fonctionnement de l’être humain. Mais c’est horrible… Dans ces conditions, comment voulez vous encore prôner les bienfaits de la poésie médiévale et de la pleine conscience bouddhiste ? Si ça continue, on va nous prouver « A+B » que se bagarrer dans la cour de récré développe l’esprit d’analyse et que brosser les cours stimule la bosse des maths… Non, non… Faut arrêter…



12 mars 2007

Zéro, ce matin, à une firme américaine qui va nous transformer en cannibale…


C’est une horreur. Encore une fois, on se demande, mais où vont s'arrêter les docteurs Mabuse? J’ai lu ce matin plusieurs articles sur un riz un peu spécial qui pourrait bientôt être commercialisé aux Etats-Unis. Ce sont même trois sortes de riz qui pourraient débouler sur le marché. Du riz génétiquement modifié… Vous me direz avec quoi je viens, avec un combat d’arrière-garde, avec des craintes d’un autre âge, il faut vivre avec son temps, ne pas regarder dans le miroir de notre nostalgie. Vous me direz aussi que ce genre de culture est soumis à des règles très strictes. C’est vrai ! Dans le cas présent, les plants de riz modifiés devraient être contenus dans 1300 hectares situés dans le Kansa… Un lieu choisi tout exprès parce qu’il n’y a pas d’autres cultures de riz aux environs et qu’il n’y pas de risque de « contamination ». Au départ, seul un premier champ de 180 hectares devrait être ensemencé ce printemps au terme d’une consultation publique qui se termine fin de mois. Malgré cela, les anti-OGM crient au scandale et affirment qu’il s’agit d’une « Frankenstein Food ». Pourquoi une telle virulence ? Parce que ce riz, ce fameux riz, il va contenir des gènes humains. Oui, des gènes humains! Vous avez bien entendu. Des gènes cultivés et copiés en laboratoire afin d’en obtenir une version synthétique… Une version qui a été introduite dans les grains de riz…


Notez, que cette histoire de riz aux gènes humains, cela part d’une bonne idée. En fait, grâce à cela, le riz produit deux protéines que l’on retrouve dans le lait maternel. Deux protéines qui assurent à bébé une plus grande résistance face aux bactéries, virus, champignons et autres microbes… Il permet notamment de lutter contre la diarrhée. Le riz « élevé » au Texas ne serait pas consommé tel quel… Comme on trait la vache pour son lait, on irait chercher dans le grain de riz les protéines qui se développent au fur et à mesure que la plante grandit. Les protéines désirées seraient alors utilisées par exemple comme médicament dans des boissons, desserts, yaourts ou barres de céréales. "Pour les pauvres enfants du Pérou" affirme la société qui veut lancer le produit, "Pour se faire toujours plus de pognon" rétorquent les anti-OGM. Des anti-OGM qui sont très inquiets. Ils craignent que malgré les précautions prises, ces cultures pharmaceutiques arrivent dans l’assiette du consommateur sans crier « gare ! ». On se trouverait donc avec des aliments où dorment des gènes humains. Je dis beeerk, beeeerk. Avouez que c’est quasiment du cannibalisme. Si un jour, un grain de riz se met à hurler et à protester au moment où vous voudrez le plonger dans l’eau bouillante, ne vous étonnez pas, ce sera la faute à ce gène humain inoculé dans un grain de riz. Je dois bien vous avouer qu’à partir d’aujourd’hui je ne regarderai plus jamais un grain de riz de la même façon, et si au bout du compte nous étions cousins ?

09 mars 2007

Zéro, ce matin, à un fabricant d’appareil photo qui entretient le mensonge…


L’infamie, la duplicité, l’hypocrisie n’étouffent pas ce fabricant qui revendique fièrement son attitude. Il est présent, pour l’instant, au salon de la photo numérique à Las Vegas. Et il est très fier de vendre son « Smart R837 », selon lui, ça va changer la vie des gens et surtout le regard qu’ils portent sur eux ou sur les autres… Pourquoi ? Eh bien parce que cet appareil ne fait rien qu’à corriger le réel… Il dispose de fonctions incroyables qui permettent de trafiquer l’image… Bien sûr, les plus calés en photo qui me lisent, me diront qu’il existe déjà des logiciels, comme Photo Shop qui permettent de truquer les photos de vacances où on a laissé trainer son doigt sur l’objectif ou la photo d’anniversaire sur laquelle Valentin faisait des oreilles d’âne à son cousin Léo devant le gâteau. Mais là, ce serait la première fois qu’un appareil développe autant de gadgets pour retoucher les photos sans passer par un ordinateur… Alors bon, pour améliorer la lumière, augmenter la profondeur et des trucs comme ça d’accord… Mais là, non, c’est scandaleux. Ce R837, il a des fonctions qui corrigent l’esthétique des gens. Ainsi, adieu rides, points noirs, grains de beauté et autres imperfections du visage… On va dans le menu de l’appareil, on déplace un carré jaune sur le visage de la personne photographiée, on confirme et hop, les défauts du visage disparaissent… Ah non, ça, cet appareil c’est le roi de l’esthétique clic-clac. Ainsi, au rayon du pire, cet appareil peut aussi faire maigrir… Là, c’est un curseur qu’il faut déplacer sur la photo que vous regarder sur le petit écran numérique de votre appareil, vous sélectionnez la zone à faire maigrir… et ça y est… c’est comme si vous aviez subi un régime de cinq ans à base de jus de raisin et de graines de figues marinés dans de l’huile de foie de morue. C’est de la triche. C’est se moquer du monde. Avec un système pareil, même un orang-outan touché par la gale pourrait ressembler à Brad Pitt ou a Tom Cruise. Non c’est un scandale. On se moque du monde. A quoi ça sert de faire des photos d’un moment présent, si c’est pour corriger, retoucher, améliorer cet instant présent. C’est stupide. A force de vouloir tout faire rentrer dans l’ordre de la perfection, on va vivre dans un univers enquiquinant à mourir. A quoi ça sert de faire une photo de son amoureuse, si c’est pour finalement corriger la photo au point de la faire ressembler à Jennifer Lopez. En plus, c’est ça le risque… Les canons de la beauté, c’est de plus en plus standardisés… Résultat, à force de retoucher tout le monde aura la même bobine sur les photos… Au point qu’à un moment faudra se demander si c’est encore utile de prendre des photos vu que de toute façon, ça ne correspondra plus du tout à ce qu’on avait devant les yeux. Bon je râle, je râle… Mais j’avoue que le R837 a une option qui est fichtrement intéressante… Elle concerne les chats et les chiens… Sur le R837, il y a la fonction « anti-yeux-rouges » pour Toutou et Minou. Une fonction qui a nécessité des recherches approfondies en regard de leurs rétines particulières. Bientôt en magasin, l’appareil qui vous garantit le soleil en vacances, qui empêche les enfants de grandir et qui transforme les pièces de votre maison en salles de réception dignes du château de Versailles… Mais ce jour là, je ne serai plus là, j’aurai demandé l’asile politique sur la planète Mars…

08 mars 2007

Zéro ce matin à l’horloge de la mort, à laquelle j’ai été confronté ce matin…



Brrrrr. Cette horloge de la mort, elle est horrible… C’est la somme de tous vos cauchemars multipliés par toutes vos phobies au carré. C’est terrible. Redoutable. Dessinée sur le cadran, il y a évidemment, une tête de mort… Et ses engrenages sont sinistres… Je suis tombé dessus un peu par hasard, ce matin, en surfant sur le net. Cela s’appelle « deathclock.com »… Et devinez quoi, elle calcule le jour de votre mort. C’est pas compliqué, cela prend une vingtaine de secondes. Vous devez inscrire le jour de votre naissance, votre sexe, le fait que vous êtes fumeur ou pas et puis, aussi, vous devez rentrer votre BMI. C’est quoi le BMI ? C’est le Body Mass Index, comprenez l’indice de masse corporelle. C’est lui qui permet de déterminer si vous avez un excès de poids ou non. Pour cela vous devez calculer le rapport entre votre poids et votre taille au carré. C’est tout simple, il y a des sites internet qui vous proposent de le calculer, parce que là, sur la Death Clock on peut aussi le faire, mais c’est en pieds et en livres…Pas facile. Bref, une fois que vous avez introduit toutes ces données, l’horloge de la mort se met en branle… Ses aiguilles grincent sinistrement… Le temps fait son œuvre… Et puis le verdict tombe, comme un couperet sur votre nuque dégagée. La date de votre mort s’affiche sur l’écran… Pire, il y a un décompte qui se met en marche, c’est le nombre de secondes qu’il vous reste à vivre… C’est horrible… Tout bonnement horrible… Il n’y a même plus de place pour l’inattendu, la surprise, le hasard… Tout est là, dans une petite fenêtre qui apparaît sur l’écran de votre ordinateur. Cela fait froid dans le dos. Bon bien sûr, au départ, c’est louable. Ceux qui ont lancé le site, c’est un peu pour nous faire prendre conscience que sa vie, on peut l’allonger. En fumant moins, en étant un peu moins enrobé, on peut allonger le temps que l’on passera sur cette bonne terre. C’est ce que révèle la « Death Clock ». Bon, évidemment, je l’ai testé pour vous l’horloge de ma mort ce matin… Vous imaginez le courage. J’ai rentré toutes mes données… Et puis j’ai appuyé sur le bouton… Tout doucement… Parce que j’étais pas sûr de vouloir le faire… Vous imaginez et si cette date avait été demain… Enfin bref, j’ai fermé les yeux, je les ai rouverts et là, soulagement, je meurs le 23 avril 2041. Bon y a encore un peu de temps devant moi… Faut dire que je fume pas et que mon BMI est au plus bas (eh oui j’ai gardé la ligne !). Alors j’ai été un peu plus loin. Et tiens, si je fumais ? Selon the deathclock, la date de ma mort se rapprocherait dangereusement : 28 avril 2034. Et si j’étais un peu plus grassouillet ? 27 avril 2032. Le petit problème, c’est que pour que je vive plus longtemps, je n’ai pas 36 solutions… Ma date de naissance, je ne peux rien faire la contre… Ma taille, c’est trop tard… Mon poids, il est convenable. Il y a une chose que je peux encore changer… En ce 8 mars, journée de la femme, toutes les folies sont permises, et si je devenais une femme ? Finalement, il n’y a que ça que je peux changer dans les critères que j’ai introduits dans l’horloge de la mort… Je vais essayer… Je remplace « male » par « female »… Et hop, wao, je gagne plein d’années de vie… Plus de 5. Si j’étais une femme, je mourrais le 28 septembre 2046… C’est pas juste… C’est pas juste… Vous parler de l’égalité des sexes, c’est un scandale oui ! Cinq années de bonus, ça fait quand même réfléchir…

07 mars 2007

Zéro, ce matin, aux labels qui prolifèrent de façon exagérée…







Y en a marre des labels. Pas un jour sans qu’il y ait un petit nouveau qui pointe le bout ses critères. Y en a marre. Hier, c’est la ministre de la Culture, Fadila Laanan, qui a lancé un de ses fameux labels. Le label des « Libraires Conseils ». Enfin bon, il n’est pas encore complètement lancé. Hier, c’est le projet qui a été présenté. Mais l’idée est là. Ce label serait censé nous indiquer les bons libraires, les libraires de qualité, ceux qui se moquent des effets de mode, qui lisent un minimum, qui connaissent leur clientèle, qui la conseillent avec intelligence et expérience. Voilà. Le secteur paraît-il se réjouit. Moi, je dis ce n’est qu’un label de plus. Franchement, c’est pas un autocollant sur une porte de magasin qui va nous permettre de distinguer un supermarché, d’une librairie accueillante. Je ne vois pas comment on peut confondre. Jusqu’à présent je ne suis jamais rentré chez mon libraire préféré pour acheter une botte de poireaux et une boîte de croquette pour chat. Parce que son atmosphère particulière au pied de la cathédrale Saint-Aubain à Namur n’a rien à voir avec le rayon fruits et légumes de mon grand magasin installé dans un zoning. Non les labels, c’est vraiment n’importe quoi. Allez, j’ai fait mes recherches sur le mois écoulé:
27 février : le gouvernement lance un label pour l’assurance protection juridique.
23 février : l’office du tourisme flamand lance le label « Groene Sleutel » (clé verte) pour les campings respectueux de l’environnement en Flandre.
17 février : les gérants de phone-shops décident de créer un label de qualité et une charte de bonne conduite.
15 février : L’association pharmaceutique belge lance un label de qualité pour différents produits pharmaceutiques. Etc, etc.

Ce qui est fou, c’est que généralement lorsqu’on regarde les critères qui accompagnent ces labels, on s’aperçoit que c’est quand même le minimum. Exemple, le label de qualité des Phone-shops est censé distinguer ceux qui sont de bonne volonté et qui travaillent honnêtement… Avouez que c’est quand même la moindre des choses. Il faut arrêter de prendre le consommateur pour un idiot. Aujourd’hui, les labels c’est vraiment devenu la formule miracle. On a un problème dans un secteur, hop, on imagine un label. Si ça continue, on va distribuer des labels aux écoles par exemple qui développent la mixité culturelle, un label pour les armuriers qui ne vendent pas des couteaux aux enfants de moins de quatre ans, un label pour les constructeurs automobiles qui vendent des voitures équipées de quatre roues, un label pour les journalistes qui recoupent leurs informations, un label pour les joueurs de l’Equipe Nationale de Belgique qui inscrivent des buts, un label pour les hommes politiques qui respectent leurs promesses électorales, un label pour les animateurs qui affichent leur bonne humeur… Allez, ce matin encore, je lisais dans la Dernière Heure ce matin, qu'à Namur, des cafetiers peuvent prétendre au label « Maître serveur de bière »…. Pour l’obtenir, selon Myriam cafetière à la rue de Fer, il faut notamment un plan de travail propre, une eau de lavage claire, il faut bien dégraisser le verre, un verre qui, une fois rempli dans les règles, ne se sert pas tout dégoulinant au client… Mais tout cela c’est la moindre des choses… Quel est le cafetier digne de ce nom qui sert des bières plates et chaudes dans des gobelets en plastiques réutilisables marinés dans un jus infâme où vient d’être plongée la gamelle du chien ? Non, tout cela est ridicule, ces histoires de labels, ça m’énerve. D’ailleurs je vais créer un label celui des « Trucs qui ont vraiment le don de m’énerver le matin », et les labels ils pourront y prétendre sans problèmes… Ouais le problème, c’est que mon label il va aussi m’énerver puisque c’est un label… Faut que je me tâte...







06 mars 2007

Zéro ce matin à Yvan Delporte qui nous rappelle ce matin que même les mythes ne sont pas immortels…






C’est comme ça, qu’on le veuille ou non (et surtout qu’il le veuille ou non), Yvan Delporte, c’était un mythe dans le monde de la bande dessinée. Mais ce barbu impertinent n’aimait pas se mettre en avant, du moins dans les médias. Ce sera d’ailleurs un de mes grands regrets, ne pas l’avoir interviewé. Mais voilà, lorsqu’on essayait de l’approcher, Yvan Delporte se cachait derrière une modestie exagéré. « Je n’ai pas grand chose à dire, ce ne sera pas intéressant ». Bon soit. N’empêche quel parcours! Aux Editions Dupuis, il y rentre comme retoucheur un peu après la Libération. Il passera par tous les postes. Jusqu’au jour où on lui demande d’animer le journal de Spirou. C’était en 1955. A partir de là, le journal de Spirou va connaître une véritable période dorée. Il sera rédacteur en chef du magazine jusqu’en 1968. Et sous sa houlette, les plus grands vont accoucher de leurs plus grandes œuvres. Et parfois en intervenant directement sur le travail des dessinateurs, c’est qu’Yvan Delporte est un scénariste inventif. On retrouve sa patte dans les Schtroumpfs de Peyo, dans la Ribambelle de Roba (le papa de Boule et Bill). Mais il s’implique aussi dans le Gaston Lagaffe de Franquin… Ainsi nombreuses sont les pages de Gaston ornées de la mention «Sur une idée d’Yvan Delporte ». L’homme était aussi un gars de caractère et de combat… Il défendait les auteurs avec une énergie qui était à la hauteur de son talent de créateur… On ne dira pas que c'était une espèce de délégué syndical. Je ne suis pas sûr qu’il aurait apprécié le mot. Disons qu’il se battait pour la liberté des auteurs. Ainsi il conseillait aux auteurs d’inclure dans les contrats signés avec les éditeurs la notion de « Intuitu personnae / intuitu firmae »… En clair lorsqu’une maison d’édition est rachetée par une autre, l’auteur récupère ses droits et la possibilité de négocier ses œuvres avec d’autres. Dans une lettre ouverte sur la question, Delporte ne pouvait s’empêcher de faire de l’humour, On pouvait ainsi lire : « Mais garder le statu quo sur ce genre de questions, c’est maintenir les auteurs dans le rôle de bétail »… La conclusion allait de soi : « Meuh ». Il était comme ça Yvan Delporte, il tenait à son indépendance. Le plus bel exemple, d’un point de vue éditorial, reste le « Trombone illustré »… Ce magazine a vécu de 1977 à 1982 pour 30 numéros. Il ne se vendait pas. Il était encarté dans le journal de Spirou… Et ce magazine-là, il a marqué toute une génération par son impertinence, son sens de l’absurde et son humour noir. On y retrouvait quelques vedettes du journal qui voulait un peu s’aérer la tête comme Franquin, Will ou le fils de Peyo. Mais aussi une brochette de dessinateurs incroyables qui allait de Tardi à Gotlib, en passant par Moebius, Frederic Jannin ou Rosinski, le dessinateur de Thorgal. Un joyeux mélange de vieux briscards et de jeunes talents qui fera grincer des dents chez Spirou tant le ton était neuf et décalé… Yvan Delporte, c’était aussi un personnage facile à dessiner avec sa barbe hirsute, cela lui permettra de faire quelques apparitions furtives dans des bandes dessinées célèbres, notamment Gaston Lagaffe… Une chose est sûre sans lui la BD franco-belge ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui, tant son influence a été déterminante.


http://www.dupuis.com/servlet/jpecat?pgm=VIEW_AUTHOR&lang=FR&AUTEUR_ID=89

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvan_Delporte

05 mars 2007

Zéro ce matin à la presse iranienne qui utilise l’image de Zidane de façon un peu cavalière…


Comme si le pauvre Zinédine méritait ça ! Déjà qu’on lui a infligé un hymne à sa gloire chanté par Pascal Obispo, le Polnareff du XXIème siècle, voilà que la presse iranienne veut en faire un héros pour le moins engagé. Ce matin, un site internet très monté contre le pouvoir en place en Iran dénonce des informations relayées par les médias locaux, des informations qui font état d’une possible visite du footballeur en terres iraniennes… Selon ces journaux, Zizou, joueur musulman français, devrait débarquer en juin pour participer au tournoi de football des quatre directions. Ce sera l’invité d’honneur. Bon vu comme ça… Cela ne fait pas trop histoire à scandale… Ce qui se passe, c’est que ce fameux tournoi des « quatre directions » est organisé pour la célébration de l’imam Khomeiny. Vous me direz, Zizou, il s’est fait piégé, il connaît pas le contexte du tournoi… Et bien pas du tout, il serait au courant. On pourrait ainsi lire dans la presse iranienne que le joueur aurait demandé à venir à cause de son profond respect personnel pour la personnalité de Khomeiny. Il serait depuis toujours un admirateur de l’imam. On se demande quand même pourquoi le pauvre Zizou commencerait à faire de la publicité pour Khomeiny. On rappellera quand même que celui–ci a imposé un régime de la terreur dans les années 80 en Iran. A son retour d’exil, les femmes ont perdu toute une partie de leurs droits, les oppositions ont été réprimées, les prisonniers politiques exécutés (on parle de 30 mille victimes). Khomeiny s’est également illustré par sa fatwa lancée contre Salman Rushdie en 1989, une fatwa qui réclamait la mort de l’écrivain-provocateur et de ses éditeurs… Charmant garçon.


Bon, c’est peut-être de l’intox. Faut dire que depuis quelques mois, le régime iranien en place essaye de récupérer l’image de Zizou. La République Islamique d’Iran serait aux régimes politiques mondiaux ce que Nike est aux équipements sportif et Danone aux produits laitiers. Elle veut utiliser l’image du footballeur pour servir ses intérêts. Ainsi le fameux coup de boule de la Coupe du Monde a été un événement important pour les responsables iraniens. La TV iranienne a ainsi largement commenté l’incident en affirmant que lors de l’altercation entre Materazzi et Zidane, l’Italien avait déclaré que l’ensemble des musulmans étaient des terroristes… Dans la foulée, le responsable de la prière d’une petite ville iranienne avait imaginé une suite jihadiste pour un de ses sermons, un sermon où on apprenait que le coup de tête du martyr Zinedine Zidane au traître italien n’était autre qu’une défense de l’honneur de l’imam Ali et de la fille de Mahommet. Et encore Zizou n’aurait pas été assez loin, le responsable de la prière estimant que Zidane aurait dû frapper le cœur pour que le sang de Materazzi se vide sur la pelouse pour que plus personne n’ose jamais s’en prendre au fondateur du chiisme en faisant du terrorisme religieux. Le sermon exprimait aussi un souhait : que Zidane le serviteur d’Ali devienne rapidement l’entraîneur de l’équipe nationale iranienne et qu’il soit présenté au président Ahmadinejad. Après son coup de boule, Zizou avait également reçu une lettre du responsable du comité des relations extérieures du parlement iranien qui applaudissait son acte logique destiné à défendre son identité humaine et islamique. Tout cela pour vous dire que Zidane, en Iran, fait l’objet d’un intérêt très appuyé du pouvoir en place qui voudrait sans doute en faire un vulgaire homme politico-idéologico-sandwich.

02 mars 2007

Zéro ce matin au parti flamand NV-A qui vient encore de compliquer le code de la route…


Comme si c’était déjà pas assez dur comme ça… Déjà que depuis hier, faut faire gaffe aux vieux réflexes de priorité droite qui ne sont plus de mise. Lorsqu’un conducteur s’arrête alors qu’il avait la priorité de droite on ne peut même plus lui rentrer dedans sans être dans son droit. On vous en a parlé. Y avait aussi eu des aménagements début de cette année: les dépassements des camions par temps de pluie, la veste réfléchissante pour être sûr que les chauffards ne vous ratent si vous êtes en panne au bord de la route etc. Et voilà t-y pas maintenant qu’un parti, de façon tout à fait isolée et indépendante, se met en tête de lancer une nouvelle indication routière, un panneau qui rentre dans la catégorie des panneaux de type A, comprenez ceux qui annoncent un danger, les triangulaires avec un fond blanc et un bord rouge. Il s’agit de cette terrible série de panneaux où défilent horreurs et cataclysmes : des voitures qui dérapent, des rochers qui tombent, des cervidés qui déboulent de nulle part, des virages de la mort, des véhicules qui plongent dans l’eau, des gravillons qui s’apprêtent à vous agresser… Les panneaux de type A sont au code de la route ce que les films catastrophes sont au cinéma. Aujourd’hui donc, le NV-A, parti flamand très flamand, a enrichit la gamme d’un nouveau venu… Au centre du triangle maudit, plus de pente à 50%, plus de chaussées qui se rétrécissent, plus d’avions volant à basse altitude… Rien de tout cela… Non, ce qui apparaît noir sur blanc… un nœud de papillon ! Eh oui, le NV-A a inventé ce panneau qui garni des affiches de propagande qui commencent à fleurir et à Bruxelles… Ce n’est pas une allusion à un bourgmestre de Dinant, ni un hommage à « Butterfly » la chanson de Danyel Gerard. C’est bien Elio Di Rupo qui est pointé du doigt. Pour accompagner ce visuel, un slogan, "Ne laissez pas la Flandre étouffer", "Ne laissez pas la Flandre se faire piétiner". En clair, Elio Di Rupo et le parti socialiste sont désignés comme des menaces pour la Flandre… Il faut savoir que pour les prochaines élections, le 10 juin, le NV-A est accolé au CD&V, le parti du grand pote flamand d’Elio Di Rupo, Yves Leterme… un autre candidat Premier Ministre… Les deux hommes se détestent d’une façon très cordiale, mais en même temps utilise l’autre pour faire de la musculation. Aujourd’hui, l’un ne fonctionne pas sans l’autre, à un point tel que Johan Van de La Notte (socialiste flamand) déclare dans le Journal du Mardi de cette semaine que, selon lui, « C’est Di Rupo qui a permis l’ascension de Leterme et vice versa » il va plus loin en déclarant que si « Di Rupo n’existait pas, Yves Leterme devrait l’inventer ». Une chose est sûre le parti NV-A renforce le jeu d’Yves Leterme… et s’en prend au Parti Socialiste Francophone et à ses élus… Ainsi dans un quizz que l’on peut trouver sur le site internet de la campagne au nœud de papillon on pose une série de questions comme celle-ci : « D’après vous combien de détenus se sont évadés depuis que Laurette Onkelinx est ministre de la justice ? 28, 54 ou 79… » Ah la belle campagne électorale qui s’annonce, pleine de camaraderie, de gentillesses et de compliments…

01 mars 2007

Zéro, ce matin, à ceux qui font rien qu’à embêter Ségolène


C’est vrai quoi, depuis qu’elle s’est lancée dans la campagne présidentielle, Ségolène doit faire face à un vent de contestation de force 4 qui est en train de menacer les rouges rivages du parti socialiste français. Ségolène se fait critiquer par tout le monde. Par les partisans de Nicolas évidemment, mais aussi par une foule invraisemblable de groupes bien précis. Ainsi les défenseurs de la langue française lui ont reproché de créer des néologismes barbares lors de ses déclarations, les amoureux des programmes politiques bien ficelés lui reprochent d’être brouillonne. Bref la contestation est plus que macro-politique, elle va dans les moindres recoins de la société. Aujourd’hui, on est pas loin de penser que les fabricants de Bêtises de Cambrai ont quelque chose à reprocher à Ségolène, tout comme la Fédération Nationale des Mangeurs de Tartiflettes (FNMT) ou l’Association Limousine des Tricoteuses et Crocheteuses de France (ALTCF). Et voilà t-y pas que les fans de Mangas montent au front. Les Mangas, ce sont les bandes dessinées japonaises auxquelles on assimile aussi les dessins animés qui sont dans le même registre. Ce matin je suis tombé sur quelques sites internet consacrés aux Mangas qui s’inquiètent d’une éventuelle accession de Ségolène Royal à l’Elysée. Pourquoi ? Eh bien à cause des bouquin que Ségolène a jadis écrit sur l’éducation. Parmi ces livres il y a le « ras-le-bol des bébés zappeurs » sorti chez Robert Laffont. Un livre ou Ségolène était particulièrement dure vis-à-vis des mangas qu’elle trouvait laids et violents. C’est ainsi que la candidate socialiste s’inquiétait de la philosophie sous-jacente chez bioman. Bref, les analyses de Ségolène aujourd’hui sont lues avec effroi par ceux qui s’extasient devant les images animées venues du pays du Soleil Levant. Et ils se disent que voter Nico ou François leur permettra peut-être d’éviter une période de privation dramatique. Même si le livre est sorti en 1989, les amoureux des Mangas n’en démordent pas. Ségo c’est l’adversaire ultime de Goldorak. Celle qui vaincra Albator. Et pour étayer leur propos, ils vont même fouiner dans la revue de presse de l’ambassade de France au Japon. Vous imaginez ça vous, allez lire la revue de Presse de l’ambassade de France au Japon? Franchement, ça ne me viendrait jamais à l’idée… Mais eux, ils l’ont fait. Et là, ils ont découvert avec horreur un petit article qui les a confortés dans leurs angoisses existentielles. Il y a deux mois, deux journaux nippons l’Asahi et le Sankei ont signalé que Ségo avait rencontré Fukushima Mizuho à Paris, Fukushima c’est la présidente du Pari Social-démocrate japonais. Lors de l’entretien, Ségo s’est inquiétée de la condition de la femme au Japon en déclarant que le problème pouvait venir de l’impact des mangas et dessins animés japonais. Pourquoi ? Et bien parce que dans ces mangas « les femmes sont torturées ». Bizarrement rédigé, le résumé de l’article laisse entendre que cette prise de position pourrait avoir des conséquences dipàlomatique « au sein du gouvernement japonais », « certains craignent un refroidissement des relations franco-japonaises après l’élection présidentielle ». Bigre voilà que Ségo doit s’armer face à front d’opposition dont l’arsenal se décline en Fulguropoints, Destructo-fusées et autres Rayons Gamma à Dose Maximale (RGDM). Que peut-on faire contre des armes pareilles? Je ne vois qu’une solution, que Ségo-san demande à Sarko-san de lui refiler son karcher-laser des banlieues XZ-678.