22 mars 2007

Bravo ce matin à Alec Cobbe, un collectionneur de piano qui vient d’avoir la surprise de sa vie.


Ah c’est qu’il a eu l’oreille fine, Alec Cobbe. Mais il a fallu plusieurs années avant que lui même ne s’en rende compte. Il y a 20 ans, ce britannique, s’était acheté un petit piano à queue pour vraiment pas cher. Pour un peu moins de 3000 livres. Alec l’a installé dans une petite pièce pleine de charme dans un manoir à la campagne… Sous les yeux d’une statue de statues en marbres, sur un carrelage très chic noir et blanc… Un beau piano, certes, mais sans plus pensait Alec Cobbe, même si l’instrument était sorti des célèbres ateliers Pleyel en France. Mais voilà, le piano a été soumis à des experts, pour en déterminer la valeur et pourquoi pas, lui trouver une histoire… Et bien en fait d’histoire, Alec Cobbe a été servi. Ce qui lui a été révélé lui a donné une vision complètement différente du piano, c’est un peu comme les touches noires et blanches étaient, soudain, frappées d’une lumière divine. Ce piano, c’est le piano de Frederic Chopin… Il s’agit d’un de ses pianos préférés, celui qui l’a emmené avec lui pour sa dernière tournée en 1848. On a pu certifié son origine grâce au numéro de série. Visiblement, il ne resterait dans le monde que quatre pianos ayant appartenus au célèbre compositeur/pianiste dont deux en très mauvais état… C’est dire la valeur de l’instrument que Alec avait acheté pour une bouchée de gamme il y a 20 ans. C’est une pièce de musée, un monument… Et pour les amateurs de musique une véritable bénédiction… Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’ils peuvent entendre comment Frederic Chopin sonnait à son époque, jouer du Chopin sur ce piano ce serait comme une machine à remonter le temps. L’information vient de sortir dans le Times… On y apprend ainsi qu’entre Frederic Chopin et le fabricant de piano Pleyel existait un véritable lieu de sponsor comme on les connaît aujourd’hui. Chopin était à Pleyel, ce que Justine Henin est à Adidas, ce que Britney Spears est à son coiffeur. Le fabricant fournissait gratuitement Frederic Chopin en piano. En échange, le petit ami de George Sand faisait la pub de Pleyel auprès de ses élèves et de ses admirateurs, et au passage empochait 10% de commission… On a beau être un pianiste romantique, c’est pas pour ça qu’on doit perdre le sens des affaires…

2 Comments:

At 3:11 PM, Anonymous Anonyme said...

Bonjour, je suis un fidèle auditeur de Bel RTL matin, j'adore votre rubrique Bravo/zéro très pertinente ainsi que l'humour de l'équipe (Fabrice Collignon et Pierre Joye) - continuez, vous êtes géniaux :-) Amicalement, Patrick.

 
At 3:16 PM, Blogger TDupiereux said...

Merci Patrick, on fait son petit possible tous les matins pour vous réveiller dans la bonne humeur.

 

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