31 mai 2007

Zéro ce matin à certains politiques qui prennent les débats par dessus la jambe….


Y en a marre. Depuis le début de la campagne, on le sait, les débats organisés par les médias ont mauvaise presse auprès de certains hommes politiques. Ils se plaignent de ne pas être conviés à tel ou tel débat. Ils estiment qu’ils sont en droit d’exiger tel ou tel affrontement… Bref, certains se prennent pour François Bayroux et se posent en victime du choix des médias. C’est de bonne guerre, ça donne de la visibilité dans les médias et en plus ça n’engage à rien auprès de l’électeur. Cela dit, du côté des médias, c’est pas triste non plus. Organiser des débats politiques se révèle parfois être une sinécure. Depuis le début de cette semaine sur Bel RTL, nous vous proposons des débats sur antenne, pour vous éclairer, pour vous aider à choisir le jour du scrutin le candidat ou le parti qui correspond le mieux à vos aspirations. Sur antenne, la joute est souvent de qualité, mais ce n’est pas toujours le débat que l’on aurait souhaité. C’est ainsi par exemple, on en a déjà parlé, que pour Liège, Michel Daerden ne participe pas au débat des têtes de liste de la Province… Le candidat socialiste nous a annoncé le matin même de l’enregistrement du débat qu’il se ferait remplacer. Une attitude cavalière peu respectueuse de l’électeur qui est en droit d’avoir sur Bel RTL, un débat entre les têtes de liste… Mais voilà il semblerait que des accords internes au parti socialiste en aient décidé autrement… Même chose pour le Hainaut, où le ministre-président-président Elio Di Rupo s’est fait remplacer part Rudy Demotte pour le débat des têtes de listes pour la province du Hainaut. Bon là, on a été prévenu encore largement à l’avance, mais encore une fois, organiser un débat des têtes de listes et ne pas avoir la tête de liste du parti le plus important dans cette région, il y a comme quelque chose de tronqué…

Au bout du compte, il y a quand même un débat, mais ce n’est pas celui qu’on était en droit d’avoir. Hier, encore, nous organisions un débat spécial sur Charleroi à 19h00. Notre but était de mettre en présence les différents acteurs du psycho-drame carolo du weekend de pentecôte pour y voir un peu plus clair. Olivier Chastel pour le MR, Jean-Jacques Viseur pour le cdH, Léon Casaert pour le PS, Jean-Marc Nollet pour Ecolo. Sur les quatre, deux manqueront à l’appel. Jean-Jacques Viseur remplacé par Véronique Salvi et Léon Casaert qui mandate Eric Massin… Si bien qu’à un moment donné, on va arriver à une situation étonnante où Eric Massin commence à parler au nom de Léon Casaert.
Franchement, il aurait été plus simple que Léon Casaert vienne s’expliquer lui même derrière le micro. Alors ce qui est encore plus énervant là-dedans, ce sont les excuses avancées par chacun. Exemple hier, dans l’entourage de Léon Casaert on nous expliquait que Jean-Jacques Viseur et le bourgmestre Casaert s’était mis d’accord pour ne plus parler de ces affaires carolo dans le cadre de débat et qu’ils préféraient se faire représenter… Tandis que dans l’entourage de Jean-Jacques Viseur, on nous affirmait que l’échevin cdH ne pouvait pas venir au débat pour des raisons d’agenda, visiblement il était pris par une occupation à Louvain-La-Neuve… Voilà, ça fait un peu popote interne, mais là ce matin, fallait que ça sorte et je vous jure que ça fait du bien…Allez plus que 10 jours à tenir…


30 mai 2007

Zéro ce matin à des chercheurs néo-zélandais qui sont en train de nous manigancer un plan vache…



Et tout ça, c’est à cause de Marge. Marge, c’est une vache… Une vache laitière qui, d’apparence, était identique à ses congénères. Sauf que Marge, c’est pas vraiment une vache comme les autres. Elle a été découverte en Nouvelle-Zélande par les scientifiques de ViaLactia, une firme spécialisée dans la biothechnologie. Ces scientifiques ont réalisé un vaste échantillonnage du lait produit par les vaches néozélandaises… Et c’est là, qu’en 2001, ils sont tombés sur le lait de Marge. Un lait spécial. A un point tel que les chercheurs ont tout de suite acheté le bovin à son propriétaire et ont été le cacher dans un endroit tenu secret. Depuis, Marge est devenu l’objet de toutes les attentions, elle est comme un coq en pâte. Il faut dire que son lait ouvre des perspectives commerciales importantes. Figurez-vous que Marge est capable de produire directement du lait demi-écrémé. C’est incroyable non ? Directement à la source, Marge est assez fortiche pour fournir un lait pauvre en graisse… Et ce n’est pas sa seule qualité : il est aussi riche en Oméga 3. En plus, le beurre que l’on fabrique à base de ce lait magique aurait la particularité d’être tartinable à tout moment, même lorsqu’il sort du frigo. Voilà qui fait de Marge, une star sur le marché du lait. Tout cela grâce à une mutation génétique que les scientifiques essayent pour l’instant d’identifier. En attendant, Marge produit du lait, mais aussi des petites vaches qui ont les mêmes qualités qu’elle. Résultat chez ViaLactia, on est en train de rêver à des troupeaux entiers de vaches génétiquement modifiées qui pourraient produire le lait miraculeux…


J’en veux pas à Marge, soyons clair. Elle en peut rien la pauvre, son lait était comme ça voilà. Mais tout de suite, y a la science commerciale qui rapplique pour fabriquer des clones. Et puis quoi, y aura les vaches qui produisent au pi du Cécémel ? On est où là ? Si ça continue les pommes au four et les pommes d’amour pousseront directement sur les arbres, les poules pondront d’un coup des omelettes ou des œufs mollets. Et puis quoi, la laine des moutons, y aura plus besoin de la teindre parce que dans les prairies, ces moutons auront déjà sur le dos des pelisses colorées prêtes à tondre. Non, non, cela ne va pas. Rigolez pas ! Un jour vous verrez, ils trouveront le gêne qui fait que vous êtes unique. Et là vous ferez moins le malin quand ils commenceront à élever des troupeaux de jeunes "vous" dans les prairies. Une jeune génération génétiquement modifiée capable de prendre votre place. Il faut conserver le goût de l’unique, de l’exceptionnel… Moi à Marge, ce matin, je lui aurais bien attribue un bravo dans l’absolu, un bravo à sa personnalité lactée unique et sans égale… Et puis là, ça tourne au zéro, parce qu’on veut multiplier l’unique, parce qu’on veut dupliquer l’exception… Il faut résister.


29 mai 2007

Bravo ce matin à, Otis Fodder, qui s’occupe d’un blog formidable où on découvre des musiques tout à fait étonnantes…


Otis Fodder est un récidiviste. En 2003, il nous avait déjà fait le coup. Un blog transformé en espace de grand lieu de rencontre où 70 personnes venaient déposer de la musique improbable. Des disques complètement frappadingues qu’on aurait jamais entendus s’ils ne s’étaient pas trouvés là, déposés en format MP3 avec la pochette en illustration. En 2003, le principe c’était un disque par jour, en forme mélomane tous les jours. Bref, fin 2003, le « thirty hundred sixty five days project » proposait 365 morceaux ahurissants… Bon, 2003, c’est de l’histoire ancienne. Parlons 2007. Otis Fodder a remis le couvert… où plutôt le tourne-disque. Et c’est reparti comme en 2003. Mieux encore désormais, ceux qui contribuent à ce blog peuvent déposer plus d’un disque par jour. Et c’est… Surprenant. Exemple, ce disque. c'est une pièce intitulée Listen To the Quiet, « Ecoutez le calme ». On n’entend rien, c’est normal, sauf les scrtchscrtch du disque. Sur le site on retrouve la face A et la face B. Ce matin, j’ai passé la face B, parce que le silence en stéréo, c’est tout de suite plus confortable. Autre petit bijou, ceci. Un cœur qui bat. Mais attention pas n’impotre quel cœur. Celui d’un chien. Il s’agit de l’extrait d’un disque destiné aux vétérinaires. Plus étrange encore, ce disque ou des gens se font des câlins un peu bizarres. Il s’appelle Tortura. Sorti en 1965. Un véritable cauchemar sonore à ne pas mettre dans toutes les mains…

Et ne parlons pas des Ukuleles d’Halifax. Les auditeurs de ce matin, est ce qu’un jour, ils se sont imaginés qu’à même pas 7 heures du matin, ils se retrouveraient dans leur cuisine ou dans leur salle de bain avec les Ukuleles d’Halifax. Jamais. Et encore moins avec ce chanteur ci… Joe Cutajar. C’est un chanteur de Malte. Il paraît que dans son pays, il a été une super star. Qu’il a participé à l’Eurovision en 1972. A l’écoute, on peut se dire que le jury a eu bien du courage d’écouter notre homme jusqu’au bout. Pauvre Joe qui dû se contenter de la dernière place en 1972 et força son pays à envoyer au concours Eurovision de la chanson, rien que des œuvres en anglais… Cette année-là, il avait même fait moins bien que la Belgique représentée par Serge et Christine Ghisoland qui chantaient « A la folie ou pas du tout ».
Sacré Otis Fodder, grâce à lui on peut même se rappeler au bon souvenir des grands moments de notre patrimoine culturel noir-jaune-rouge…



25 mai 2007

Zéro ce matin, à Ryan Lambourn, qui a lancé un jeu pour le moins sinistre sur internet.


Vous avez peut-être entendu parler de cette histoire. Ryan Lambourne est un jeune Australien de 21 ans qui a lancé un jeu sur internet. Un jeuy video. Je suis pas contre ce genre d’initiative. Tout le monde a droit de s’amuser. Le petit problème c’est que ce jeu video, il est plutôt d’un genre douteux. En fait, il fait directement référence à la tuerie qui a eu lieu sur le campus de Viriginia Tech aux Etats Unis le mois dernier. L'intro donne le ton. Un coup de fusil. Une grosse tache de sang. Ensuite vous êtes dans la peau de Cho Seung-hui. Vous vous rendez sur le campus et vous dégommez tout vos petits camarades avec la dégaine de Super Mario. C’est horrible. Déplacé. Odieux. "Pas du tout, c’est amusant", proteste le jeune créateur de ce jeu…. Tout cela remonte à une semaine… Le garçon, il faut le dire, a fait monter les enchères dans le glauque sordide. A un moment, il a proposé qu’on lui offre 2000 dollars pour retirer le jeu de son site in ternet et puis aussi, 1000 dollars, tant qu’on y est pour s’excuser.
Un souhait qui n’a pas été exaucé. Le jeune homme, s’en est d’ailleurs étonné à la télévision australienne. En gros, il a dit "je leur ai donné une solution pour se débarrasser de mon jeu et ils n’ont même pas été foutus de l’accepter".

Depuis ces déclarations, Ryan Lambourn s’est un peu rétracté. S’il a dit ça, c’était uniquement pour faire enrager encore plus de monde et patiti et patata. Mais plus l’Australien s’explique, plus il fait peur. C’est ainsi qu’il affirme être solidaire de Cho-Seung Hui, le tueur de Virginia Tech. Parce que lui aussi il a été victime de mauvais traitements et de harcèlements dans des écoles américaines. Alors pour ce qui est du jeu, oui, il a été retiré. En fait, le fournisseur d’accès a désactivé le compte du jeune homme. Son site est fermé. Aujourd’hui quand vous voulez y accéder, on vous informe que c’est pas possible. Mais voilà, si le site de Ryan a été débranché, le jeu, lui, il continue à exister sur le net. Il a été récupéré par un autre site, un site qui héberge toute sorte de jeux video et qui n’a pas peur de la polémique ni du mauvais goût. Un site ou par exemple il a été possible de jouer à « kaboom ! ». Un jeu genre très sympathique où on pouvait se mettre dans la peau mortelle d’un terroriste kamikaze palestinien. L’objectif était évidemment de faire un maximum de dégâts dans les villes israéliennes. Voilà, voilà. Cela-dit, je suis pas contre les jeux video qui s’inspire de l’actualité. C’est ainsi que je suis devenu un accro du jeu qui permet au Prince Laurent de construite sa villa Clémentine en récupérant dans un panier des chars, des jeeps, des tentes et des hélicoptères de la défense. Ce jeu se trouve sur le site de TV Belgiek. C’est moins violent…







24 mai 2007

Bravo ce matin aux banques qui pensent à tout pour nous rendre service.


C’est que j’ai reçu un mail moi ce matin avec un truc que je ne savais pas. Cela concerne les cartes bancaires. Moi, les cartes bancaires, c’est un bazar qui me stresse à mort. Bon d’accord c’est pratique, mais j’ai toujours l’impression qu’un malfaiteur se tapit à chaque coin de rue dans le seul but de profiter de cette petite carte en plastique qui sert de sésame pour accéder au coffre de la banque où dort mon argent. Le pire des scénario, c’est la prise en otage. Vous voyez le genre ? Un individu vous menace avec un couteau, une arme à feu ou un disque d’Ilona Mitrecey et vous invite à former votre code au distributeur de billet avec la ferme intention de vous dérober tous les biftons qui seront crachés par la machine. Eh bien, je ne le savais, mais il y a une procédure d’urgence… C’est vraiment tout simple. A se demander pourquoi les banques ne communiquent pas plus largement cette info. Si un jour vous vous retrouvez par hasard dans cette situation un peu pénible vous n’avez qu’à fonctionner à l’envers… En clair, lorsque vous formez votre code à quatre chiffres, vous inversez tout. Exemple, votre code c’est « 1234 » eh bien vous formez « 4321 ». Qu’est ce qui se passe dans ce cas-là ? La machine vous donne bien les billets demandés, mais la banque est avertie que vous êtes en train de vous faire truander. Et elle peut appeler fissa la police pour vous aider. Paraît que l’information est passée à la télé, mais qu’elle a du mal à se faire une notoriété.

Bon, c’est du flan… C’est encore une de ces rumeurs pas justes qui circulent avec force et vigueur sur le web et dans les boîtes à mail. Début d’année, un groupe financier québécois, la maison Desjardins, a d’ailleurs du se fendre d’un communiqué pour démentir l’information. Une des employées de la vénérable institution avait en effet eu la bonne idée de relayer cette rumeur en envoyant le mail à ses proches, en les incitant à faire circuler l’information. Je vous dis pas, avec en plus la caution d’une banque, la rumeur s’est retrouvée dopée comme un cycliste de l’équipe Festina au sommet du Mont Ventoux. Bref, il a fallut casser la chose… Mais ça ne marche pas vraiment… Le mail continue à circuler… Et dans plusieurs langues, puisque j’ai trouvé aussi ce matin sur le site « hoaxbuster.com » une version en espagnol. Cela-dit encore une fois, il suffit de réfléchir un peu pour démonter cette super-idée. Composer son code à l’envers je veux bien. Mais y a des cas où cela pose problème. Imaginez celui qui a comme code à quatre chiffres « 1221 » qu’est ce que ça donne à l’envers ? « 1221 ». C’est un palindrome comme on dit. De gauche à droite ou de droite à gauche, c’est chou vert et vert chou… y aussi ceux qui ont comme code « 7777 »… Qu’est ce que ça veut dire pour eux ? Que chaque fois qu’ils composent leur code, ils alertent la police ? Je vous jure…Y en a qui ont rien d’autre à faire que de diffuser des couillonnades sur le net. Enfin, notez que sans eux, j’aurai moins de trucs à raconter aussi…


23 mai 2007

Zéro, ce matin, aux femelles requins marteaux qui me donnent ce matin un vague sentiment d’inutilité.



Ben oui, c’est vrai quoi. Pour qui elles se prennent ces femelles requins-marteaux ? Tout commence en décembre 2001, dans un aquarium au zoo Henry Doorly au Nebraska… Ce jour-là, le personnel est confronté à un mystère pourvu de toutes petites nageoires. En effet, là dans l’aquarium se trouve un bébé requin. Tout riquiqui, tout mignon. Une belle naissance, mais qui laisse dubitatif. Car dans cet aquarium, il y a bien une maman requin, mais il n’y a pas de papa requin. Là, à cet endroit, il n’y a que des femelles. Alors je vous entends déjà venir avec vos arguments hyper-rationnels, l’explication elle est tout simple c’est que la femelle s’était faite engrosser avant sa captivité. Ben non, pas possible, ou alors c’était une grossesse longue durée car les femelles, elles n’avaient plus été confrontées à un mâle partenaire depuis trois ans. Bref je vous le dis, un mystère. Un mystère. Les scientifiques se sont donc penchés sur ce phénomène refusant d’emblée l’intervention divine, l’union contre nature avec un oursin ou encore la fécondation in vitro réalisé en catimini par des extra-terrestres descendants des rescapés de l’Atlantide. Ils ont balayé tout cela d’un revers de la main, allez comprendre pourquoi. Très terre à terre, ces scientifiques ont effectué des test ADN. Et là, stupeur, le mystère s’épaissit… Il n’y a pas d’ADN paternel chez le bébé requin… La conclusion des scientifiques s’apparente dès lors à une chanson de Jean-Jacques Goldman : « Elle a fait un bébé toute seule ».

Pas possible? Si! Et la preuve vivante, c’est ce bébé requin qui barbote dans les eaux de l’aquarium du Zoo Henry Doorly. Bon les premiers étonnés, ce sont les scientifiques… Jusque-là constate le directeur de l’équipe qui a mené les recherches « on pensait que tous les requins se reproduisaient seulement via des rapports sexuels, entre un mâle et une femelle », « on croyait que l’embryon de madame requin devait s’enrichir de la petite graine de monsieur requin pour se développer, comme chez les mammifère ». Et bien non ! Tout ça, c’est du passé… Pour mettre au monde sa progéniture, madame peut se passer de monsieur. Mais où va-t-on ? Notez que ce truc a déjà été repéré, de temps en temps, chez des oiseaux, des reptiles et des amphibiens… Cet horrible truc où les femmes se passent de nous, les hommes, mon cher Pierre pour assurer leur descendance s’appelle la parthénogenèse. Un mot barbare qui, ce matin, n’est pas sans m’inquiéter, voire même m’affoler. A quoi va-t-on servir, nous les mâles si les représentantes du sexe opposé commencent à se reproduire toute seule ? A quoi on va servir ? Non cette parthénogenèse faut la bannir, l’excommunier… Chez les pucerons et les hyménoptères, je m’en fous… Mais là, si ça commence à gagner les requins, en plus il paraît qu’en laboratoire, certains savants ont réussi à obtenir une parthénogenèse chez une lapine, un mammifère, comme nous… Je dis « non »… Non aux lapines solitaires, non aux femelles requins-marteaux émancipées… Je revendique aux hommes le droit de continuer à participer au peuplement de la planète…

22 mai 2007

Zéro ce matin à l’être humain qui éprouve le besoin de s’imposer partout…


Et quand je dis partout, c’est partout. Il n’y a plus moyen de se trouver un petit coin, sympa, tranquille, désertique… Fini le mythe de l’île perdue au milieu de l’océan où on pouvait discuter peinard avec un perroquet bavard et compter les noix de cocos qui poussent dans les arbres. C’est fini. Terminé. Vous me direz que j’exagère. A peine. Exemple, pour s’isoler, pour retrouver la fusion solitaire avec la nature. Quel est le meilleur moyen ? C’est grimper. Aller se perdre sur les cimes les plus hautes et s'oublier dans la contemplation des nuages et des horizons qui se déploient à perte de vue. Et c’est quoi le point ultime, la grimpette la plus fortiche du monde celle qui relègue les marches de la butte du Lion de Waterloo à de la gnognotte pour athlète dopé au jus de navet? C’est l’Everest, évidemment… Le toit du monde… Là-bas, qu’est ce qu’il doit faire calme et cool… Etre seul, perdu au sein de l’immensité qui vous donne le vertige… Enfin, seul… C’est une vision de l’esprit… Là, pour l’instant, l’Everest c’est un peu comme la station de métro Schuman à l’heure de pointe… Ainsi hier, trois Belges sont rentrés en Belgique après avoir gravi le mont Everest. Stein, Bjorn et Stef sont revenus au plat pays après avoir tutoyé les nuages mardi dernier… Jeudi c’est Wilm Smets, toujours un Belge, qui est allé se ballader, là-bas, tout en haut… Jeudi aussi, c’est une Américaine de 19 ans qui a déboulé sur le sommet. En même temps, une Italienne réalisait la même performance. Mercredi, c’est un sherpa qui s’est fendu d’un record… Lui c’était la 17ème fois qu’il passait dans le coin… Non je vous dis, c’est plus possible… Y a trop de monde là-haut. Fini la tranquillité, il peut s’acheter des boules quiès, le Yéti de Tintin…

Vous allez dire que je pourrais aussi bien aller me balader en forêt, c’est ça ? Non mais, et moi si j’ai envie d’aller là-haut. Mais là, moi je suis refroidi. Non y a trop de monde là-haut… En plus si, un jour, je vais au sommet de l’Everest, c’est pour me sortir du stress quotidien… Mais là aujourd’hui, c’est tellement la cohue que ça devient insupportable. En plus… Ecoutez ce que je risque de me taper, là-haut à plus de 8.800 mètres d’altitude… Une sonnerie de GSM. Un GSM. Horreur. Un GSM, même là haut sur le toit du monde… On doit cela à un certain Rob Baber, un grimpeur britannique. Il est sponsorisé par une célèbre marque de téléphone portable… Et devrait arriver cette semaine au sommet de l’Everest et il a juré qu’il parviendrait à filer un coup de bignou depuis là-haut… Pour argumenter sa tentative d’exploit, Rob Baber affirme que ce GSM, il sera super-important dans son ascension… Car il le dit : « La clé du succès est à 80% psychologique. Avoir quelqu’un à qui parler à l’autre bout de la ligne peut aider à franchir ces obstacles invisibles »… Ridicule… UN : il n’y a plus besoin d’un GSM pour parler à quelqu’un au sommet de l’Everest vu que de toute façon pour l’instant y a au moins quatre personnes en permanence pour se taper une petite belote. DEUX : si j’en crois Rob Baber, le GSM par ses vertus psychologiques va encore aider davantage les alpinistes à parvenir à leurs fins… Bref, y aura encore plus de monde… Sans oublier les déchets que ces amoureux de la nature oublie sur place… Il y en aurait plus de 100 tonnes, déclinées en bouteilles à oxygènes, cordes, toiles de tente, boites de conserve et autres papier-carton… Calme et cool le sommet de l’Everest ? A d’autres.

21 mai 2007

Bravo ce matin, à Andreas Sallmann, un homme d’affaires thurgovien qui compte lancer sur le marché un produit révolutionnaire…


Enfin quelqu’un qui s’occupe sérieusement de nos petites affaires. Tout d’abord, un mot vous aura peut-être fait tinter les petites sonnettes de la connaissance au seuil de vos petites oreilles avides de savoir. Ce mot, c’est thurgovien… Qu’est ce que c’est que ça ? C’est tout simple, « est Thurgovien » ce qui vient de Thurgovie, la Thurgovie étant un canton suisse situé au nord-est de la confédération helvétique. Il est séparé de l’Allemagne par le lac de Constance. Rappelez-vous, la Thurgovie. C’était le mot du jour. Cela dit, cela n'a rien à voir avec le sujet du jour si ce n'est que la Suisse, on le sait, c’est le pays de l’excellence et de la qualité. Andreas Sallmann ne déroge pas à la règle. Ce visionnaire de 51 ans a décidé de s’attaquer aux problèmes des ondes GSM. Et c’est vrai que c’est inquiétant tout ce qu’on lit à ce sujet… Echauffement des cellules du cerveau, transformation de l’activité cérébrale, maux de têtes, clignements des yeux, bourdonnement des oreilles la nuit, perturbation de l’apprentissage chez les rongeurs et nuisances définitives du comportement des conducteurs sur la route. On ne peut être qu’effrayé face à tant de dégâts collatéraux. Andreas Sallmann a donc pris les choses en mains. Et s’est attaqué à une partie de la problématique. Il a imaginé un caleçon, un slip pour lutter contre les effets néfastes du téléphone portable. J'ai lu ça, ce matin, sur le site du journal Suisse "Le Matin".

Et on ne rigole pas avec ça. Dans les tares dont on accuse le GSM, il y en a une qui est particulièrement terrifiante. Il y a deux ans, un rapport universitaire venu de Hongrie a établi que 30% des hommes qui portent régulièrement un GSM dans les poches de leur pantalon présentaient de graves troubles de fertilité. C’est comme ça, le petit bijou de la technologie moderne ne serait pas compatible avec nos bijoux de famille… Sauf que Andreas Sallmann, il a créé son caleçon du futur, le calbut qui vous protège des ondes du nouveau millénaire. Ils sont résistants aux rayonnements électromagnétiques et pour cause, le tissu comporte des fils d’argent qui protègent nos organes destinés à assurer notre descendance. Pour l’instant, la société « Isabodywear » aurait déjà sorti de ses ateliers quatre mille slips… Et ça marche, affirme Andreas Sallmann, il est tellement sûr de lui que sur le site de la société il en offre 500, histoire de tester son caleçon en grandeur réelle, on peut les commander via mail… Parmi les expériences amusantes proposées, le GSM dans la culotte. Vous cachez un GSM dans votre slip en fil d’argent, vous formez le numéro de ce GSM avec un autre GSM et vous téléphonez. Et là, miracle… Pas moyen de joindre le GSM en question… Parce que le slip, tel un bouclier fiscal puissant, empêche les ondes de franchir l’enveloppe protectrice formée par le calbar miraculeux. L’objet devrait coûter un peu plus de 18 euros dans le commerce, il existe dans toutes les tailles mais uniquement en noir, comme ça vous savez tout. En attendant, je propose aussi d’élargir le concept… Ainsi pour protéger notre cerveau des problèmes d’échauffement, je me lancerais bien dans la confection de cagoules tissées en fil d’argent, bon en été ce sera pas des plus pratique, mais au moins, on sera bien protégé…






18 mai 2007

Bravo ce matin à une société américaine qui a lancé un CD formidable pour tous ceux qui veulent lancer leur petite entreprise…


Alors là, oui, bravo… Parce sans ce type d’initiative lancée par Thriving Office.Com, on se demande où les indépendants et les entrepreneurs pourraient aller chercher du soutien. On le sait, c’est compliquer de lancer sa boîte. On doit débuter tout petit dans un monde de brutes économiques qui ne vous pardonnent rien. Qui sont prêts à vous écraser de leurs chiffres d’affaires scandaleusement musclés. Qui sont prêt à vous narguer du haut de leurs « ebitas », return on sale et autres marges bénéficiaires. Et vous là, le petit, qui veut faire son trou. Faut la bonne idée, faut l’argent pour se lancer. Et quant on a tout, il faut assurer. Exemple, là, je lance ma petite PME Bravo/zéro. Je vends des coups de gueules et des coups de coeur en gros. Un client me téléphone pour prendre commande. Et là je fais pas gaffe. On entend tout de suite, de l'autre côté de la ligne, que ma société est minable, je vais pas faire fortune avec ça on entend tout de suite que j’ai installé mon bureau dans la cuisine entre le frigo et le percolateur. Ça fait pas sérieux. Bon y a pire. Derrière moi, on entend des plocs-plocs tout humides. C’est clair, je suis carrément dans la cave. Où alors, il y a des cliquetis de couverts et de vaisselle qui trahissent forcément le fait que j'ai du établir mes pénates commerciales dans un café ou un bistrot, juste à côté de la porte des cuisines. Tout cela est évidemment minable, chaque fois je suis trahi par le fond sonore…

Et donc, ma société, là, elle a trouvé la solution. En clair, ThrivingOffice.com vous vend un CD de 39 minutes rempli de vie de bureau. Il y a des téléphones qui sonnent, des gens qui tapent sur leur clavier, des imprimantes qui s’enclenchent. Bref la totale. Et au téléphone, ça le fait. Là, au moins, ça en jette dans les pavillons. Là, même si vous êtes tout seul avec votre GSM et votre ordinateur portable sur les genoux dans le placard à balais. Ça fera bureau. Pour autant que vous ayez un lecteur CD dans votre portable. C’est-y pas beau ça. De l’illusion pure avec la puissance évocatrice du son. Avec ce CD, votre société où vous êtes tout seul, elle grouille de monde et d’activité, et forcément, elle inspire confiance, parce que vous vous dîtes : "Ouah, ça c’est une boîte qui s’est bien développée". Cela dit faites attention, ne dépassez pas les 39 minutes du CD, parce que là, ce serait la honte. Ou alors vous avez une phrase toute prête pour expliquer ce phénomène de disparition subite de l’environnement sonore genre "minute de silence pour la mort du canari préféré de votre collègue Henri" ou "arrivée impromptue de Jennifer Lopez en string sur le plateau du bureau".


16 mai 2007

Ce matin, je rends hommage aux gens qui portent un nom difficile…


Ben oui, parce que c’est vrai, il y a des gens qui à la naissance ont reçu un nom qui n’est pas toujours facile à porter. S’appeler Legros, quand on est petit et rachitique. S’appeler Lenclume, se prénommer Pierre Tombal ou des choses dans le genre c’est pas évident. Y a ceux qui le vivent mal. Y en a d’autres qui s’y font. C’est ainsi que ce matin, j’ai découvert au hasard de mes errances sur le web, un article dont le titre m’a intrigué… Ce titre c’était « Toutes ces femmes qui sont devenues Conne par mariage »… Cet article, il a été publié sur le sur site du quotidien suisse 24 heures. Et vu ce que je viens de vous dites, vous avez compris qu’il s’agit de femmes, qui par amour, ont accepté de voir leur nom de jeune fille remplacer par celui de leur mari dont le nom de famille était « conne ». Le problème c’est que lorsque vous êtes un homme et que vous vous appelez « Conne », c’est pas facile à porter, mais bon ça peut se gérer. Quand vous êtes une femme et que vous vous appellez « Conne » tout de suite c’est beaucoup plus délicat… Et pourtant, il y en a qui franchissent le pas. L’article regroupe ainsi quelque témoignage comme cette dame qui affirme « qu’elle a pris le mari et ce qui allait avec » point barre. Faut dire qu’en Suisse, le nom « Conne » est assez répandu, il s’agirait d’un patronyme vaudois, pas étonnant dès lors de retrouver une bonne centaine de « Conne » dans l’annuaire téléphonique du canton de Vaud.

En plus, "Conne", ce serait même un mot assez valorisant. En fait, le nom de famille « Conne », en Suisse, viendrait du mot allemand « Kühn » qui veut dire hardi, audacieux. Voyez, y a pas malice là-dedans… Sur le site, il y a aussi un témoignage sonore. Celui de Julie http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/quotidiennes/l_actu/l_actu_detail/(contenu)/34059 . Elle, elle assume son nom avant de se marier et de changer de nom. En attendant, c’est pas tous les jours facile. Notamment dans les relations amoureuses… Très dur, aussi, la cour de récré quand on est gamine. Au téléphone aussi c’est pas toujours évident.

En réaction à l’article, un commentaire a été posté. « Que notre nom soit Conne, Dupuis, ou n’importe quoi, personne ne doit en avoir honte. C’est une fierté, un confort, une identité, mais également un héritage de personnes que nous aimons ». C’est pas bien tapé ça? Je ne sais pas si c’est une Conne qui l’a rédigé, mais je trouve ça beau comme tout.

La photo en illustration est reprise du site www.24heures.ch

15 mai 2007

Zéro, ce matin, à une enquête qui a priori semblait pleine de bon sens…


Bon, je vais peut-être couper les cheveux en quatre, mais là, je suis un peu énervé ce matin. En me rendant, ce matin, sur le site « Sur la Toile.com », j’ai été confronté aux résultats d’une étude menée aux Etats-Unis. Cela concerne la télévision et l’alimentation. Et en particulier, les repas pris devant la télévision. Selon l’enquête, publiée dans le journal de l’Association Diététique Américaine, manger devant la télé ne serait pas bon du tout, même quand c’est en famille. Alors pourquoi cette précision ? Eh bien parce que, les repas en famille seraient bénéfiques pour entretenir les liens dans une famille… A un point tel que selon une des responsables de l’étude, prendre les repas en famille permettraient aux enfants de mieux se développer, ils seraient en meilleur santé, ils seraient moins enclin à se droguer et à sombrer dans l’alcool. Vive donc les repas en famille qui seraient au tissu familial ce qu’est le ciment à un mur de brique ! Et la télé dans tout ça ? Eh bien, la télé allumée au milieu d’une famille en train de manger annulerait les effets bénéfiques du repas convivial… En fait quand on mange ensemble devant la télé, c’est comme si on mangeait tout seul dans son coin. En plus la télé aurait quelque chose d’hypnotisant qu’on ne ferait même plus attention à ce qu’on mange. On se nourrirait de façon mécanique sans se soucier de ce qu’on ingurgite…Pour arriver à ce constat, plus de 1300 personnes ont été suivies… Un constat qui inclut aussi le fait qu’on servirait moins de légumes et de fruits lorsque la télé est allumée…

Ce qui m'énerve particulièrement va suivre. Un peu plus loin on nous explique aussi que :
UN. Les parents des familles hispaniques et noires allument plus volontiers la télé durant les repas.
DEUX. Les familles blanches et hispaniques mangent plus volontiers ensemble.
TROIS. Plus le niveau d’éducation est bas, plus les familles ont tendance à allumer la télé durant les repas.
Conclusion : « Afin d’éviter ce problème, l’idéal est de ne pas avoir la télévision dans la même pièce que la table à manger ».
Et là, Fabrice, je dis stop. On prend le problème complètement à l’envers. Et si avant de retirer la télé de la salle à manger, on permettait d’abord aux citoyens d’avoir accès à un degré d’éducation convenable. Et si on mettait en place une société plus équitable où, dans le cas présent, même les familles latinos et noires pourraient vivre dans des conditions plus convenables aux Etats-Unis. A lire entre les lignes, on pourrait croire que retirer la télé de la salle à manger permettra d’augmenter la culture, le savoir-faire et l’éducation de chacun. C’est un peu court. En plus, facile pour une famille blanche bien nantie d’aller placer la télévision dans une des 10 pièces de la maison autre que la salle à manger. Et les familles moins favorisées qui vivent, à cinq, dans un trois pièces étriqué… Où est-ce qu’on la met la télé ? Dans la cuisine, dans les toilettes ? Quand on vit dans la dèche en ne sachant pas trop comment joindre les deux bouts, la télé c’est aussi de l’évasion quand on ne sait pas se payer un voyage « all-in » à Djerba ou une partie de golf à Grez-Doiceau. Faut arrêter de culpabiliser les gens. Bien sûr, faut peut-être penser à ne pas manger en regardant la télé, mais je crois qu’avant ça, il y a des choses un peu plus importantes à mettre en place.

14 mai 2007

Zéro, ce matin, à une machine qui entend se mêler de notre gestion du sommeil…



C’est encore pire que ça. C’est plus de la gestion. C’est de la dictature insupportable. C’est de l’intrusion scandaleuse dans notre vie la plus intime, celle que nous partageons avec Morphée. Cette machine aurait la capacité de réduire la quantité de sommeil dont nous avons besoin… L’info a notamment été lâchée par Sky-News. Tenez-vous bien, avec cet engin, vous dormez deux ou trois heures et c’est comme si vous aviez piqué un roupillon de 8 heures… Vous imaginez, ça, vous. Cinq heures de sommeil qui s’envolent, comme ça ni vues, ni connues. La technique employée serait celle de la « Transcranial Magnetic Stimulation » ou en abrégé TMS. Si j’ai bien compris, la machine aurait le pouvoir de nous plonger (via des ondes magnétiques) dans un sommeil profond… sans devoir passer par les phases préliminaires. Alors j’en entends déjà qui se disent, ouah, super, pourquoi est ce qu’il lui donne un zéro à cette machine. Au contraire, c’est génial. On va pouvoir faire des teufs encore plus longues avec les potes. On pourra danser jusqu’au bout de la nuit. On rentre à 6 heures du matin. On se tape des électrodes et compagnie sur la tête et hop on est debout à 09h00 du matin pour aller au boulot. Moi je dis, attention ! On est en train de nous voler un bien essentiel…



Je le sens bien ces derniers temps qu’il y a comme un vaste complot contre le sommeil. Ce matin, en googlelisant sur le web j’ai trouvé plusieurs site qui essaye de nous faire croire que dormir moins, c’est un plus. Ainsi j’ai trouvé sur un site que « le sommeil n’était qu’un mirage », que « Dormir c’était être hors jeu » ou encore que « dormir en quelque sorte c’est se dérober ». Je dis non. C’est horrible, sur le même site on nous conseille même de calculer de façon scientifique le sommeil dont on a besoin. Ainsi on doit faire un relevé de nos heures de sommeil pendant un mois puis on fait une moyenne. Et voilà on aurait la stricte durée de sommeil nécessaire… Alors évidemment on vient avec les grands exemples historiques. Napoléon qui ne dormait que 4 heures par nuit etc. Un autre site nous apprend que des chercheurs de l’université de Californie ont mesuré la relation entre la durée de sommeil et l’espérance de vie… Et là aussi, on sent le grand complot contre Morphée prendre forme. Que donnent les résultats d’après vous? Eh bien oui, comme par hasard, il ressortirait de l’étude que ceux qui dorment 8 heures meurent plus tôt que les personnes dormant 5, 6 ou 7 par nuit. Et le professeur chargé de l’étude d’avoir cette phrase terrible : « Nous ne savons pas si de longues périodes de sommeil accélèrent la mort, il est nécessaire de mener des études complémentaires ». C’est horrible, on veut nous culpabiliser. Avant moi, quand j’étais gamin, on me disait qui fallait dormir… On disait même qui dort, dîne… Là maintenant, c’est qui dort, meurt. Non mais ça va pas la tête… J’en appelle à la défense de Morphée. Au sauvetage de la somnolence et de l’assoupissement. Tous à nos oreillers. Et manifestons notre mécontentement de la façon la plus simple qui soit… Dormons…


http://news.sky.com/skynews/article/0,,30000-1264358,00.html


http://www.zestress.com/services/news/news.php

PS: la machine en illustration n'est pas la machine incriminée...

11 mai 2007

Bravo ce matin à Didier Reynders qui a décidé de donner une dimension artistique à sa campagne…


A oui, vraiment bravo. Le président du MR a enfin compris qu’il était temps d’arrêter de critiquer son rival aux élections, Michel Daerden. Il a compris qu’il était grand temps de s’inspirer de ses techniques plutôt que les pointer du doigt comme les dernières des pires manœuvres politicopotaches. C’est mon brillant collègue Fabrice Grosfilley qui l’épingle sur son excellent blog politique http://www.ruedelaloi.blogspot.com/, Didier Reynders se lance lui aussi dans la chanson. C’est ce que prouve une vidéo postée sur le site You Tube, ce fameux site où l’on peut diffuser et consulter des videos à l’envi… La vidéo dont il est question ici a été filmée lors d’un karaoke, le 1er mai. Elle a été déposée par un des représentants du MR, à savoir, Hervé Jamar, le secrétaire d’Etat aux Finances. Et c’est là qu’on voit donc chanter Didier Reynders, et pas n’importe quoi, du Johnny. El là, là, c’est tout le génie du président du MR c’est de parvenir à conjuguer les techniques de son adversaire (Michel Daerden), mais aussi de son modèle (Nicolas Sarkozy), car on le sait, Johnny a été intimement mêlé à la campagne de Sarkozy. C’est terriblement machiavélique. Cette vidéo est un modèle de fusion politique. Et Johnny, Didier le tient bien, la preuve sur la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=6eip0YWWZpA

Bon, c’est encoie un coup de pub médiatique, un truc pour faire parler de soi. Le petit film a été bien préparé pour la diffusion. Y a du montage, là-dessous, des fondus enchaînés. C’est une fois de plus l’utilisation d’internet qui vient titiller la campagne. Alors la question évidemment, c’est « Est-ce que ce genre de truc ne vient pas polluer la campagne ? », « Est-ce qu’on n’est pas trop superficiel ? »… Bon c’est sûr, qu’il y a de la manipulation là-dessous, pour séduire l’électeur. Mais bon, les affiches sont aussi là pour ça, les slogans aussi… D’ailleurs ce Karaoké, illustre ma foi assez bien le slogan du MR pour ces élections qui est « Ensemble, le meilleur est à venir ». Le but de cette vidéo, c’est aussi de montrer qu’au MR on n’est pas coincé comme les mauvaises langues pourraient le dire. Parfois, on se lâche vraiment. Et on devient popu à fond la caisse au point de chanter les hymnes wallons de circonstances genre la petite Gayolle. Dans la surenchère électorale et au rayon « casser son image », on peut s’attendre bientôt à voir circuler des vidéos décapantes. Elio Di Rupo en train de faire un golf avec Nicolas Sarkozy, Joëlle Milquet raconter des blagues macho ou Jean-Michel Javaux couper le cordon d’inauguration d’une nouvelle centrale nucléaire….





10 mai 2007

Bravo, ce matin, à un site internet qui rend hommage à un petit ustensile de notre quotidien que se découvre un tempérament artistique…


Je dois bien le dire, c’est une révélation. Désormais, je ne la regarderai plus jamais comme avant. Jusqu’ici, elle m’aidait simplement à remuer mon thé pour en faire un breuvage homogène pour me réveiller le matin. Petit objet en plastique, fragile et dérisoire. A peine utilisé et déjà jeté. Mais là ce matin, je suis bluffé, jamais je n’aurais pensé que la touillette avaient de telles facultés musicales. Eh oui Fabrice, la touillette est à la machine à café ce que la scie musicale est à l’établi, ce que le violon est à la prison, ce que Daerden est à la politique… La touillette est mélodie. La touillette est symphonique. La touillette est fille de la muse Euterpe. Et d’ailleurs, à cet égard, un site lui rend honneur, et ce site c’est « Latouillette.com »… Vous êtes sceptique? Allez écouter Star Wars version touillette, ç'est à donner la chair de poule au noir Vador.

Ce qui est très chouette avec ce site c’est que vous pouvez enregistrer vos propres performances à la touillette. Pour devenir un pro de la touillette qui chante, il y a même une petite vidéo-démo. Vous posez la touillette sur le bord de la table. Par un bout, vous la maintenez avec l’index gauche sur la table. Vous laissez l’autre bout sans support et vous le frappez avec l’index de la main droite tout en faisant glisser la touillette…
La petite vidéo montrer ainsi comment jouer « Au clair de La lune ».

J'avoue qu'imaginer une foule d'adeptes se lancer dans cet exercice dans une cafétéria surpeuplée tient du cauchemar. Mais jouer de la touillette est un exercice (je pense) solitaire comme toute création artistique introspective. Sur le site quelques artistes ont ainsi déjà posté leurs œuvres. Genre: ma touillette s’appelle bond. Touillette Bond. L'Aventurier d'Indochine se fait aussi touillettiser. Mais le must évidemment, c’est de réaliser des compositions pour touillettes. Des compositions originales. Pour l’instant, seul un certain DJ Mars s’est risqué à cet exercice de style dans une "compo house" de toute beauté. Je suis toutefois étonné. Ce site à la gloire de la touillette fait peu d’émules… Lancé fin février, le site n’a recueilli que quelques œuvres. Donc, va falloir s’y mettre et s'entraîner.




09 mai 2007

Bravo ce matin au coq de Guy à Jupille qui sort vainqueur d’une longue lutte juridique…


« Un coq qui ne passera pas à la casserole » comme le dit ce matin le journal La Meuse. Bon je vous l’avoue, moi, c’est un sujet qui m’excède. J’aime bien, moi, le chant du coq ou le son des cloches, ça me rassure, ça fait campagne. Mais voilà, les coqs chanteurs ne sont pas toujours appréciés des mauvais coucheurs. En plus, les coqs ne Guy, c’étaient pas n’importe quels coqs, c’était des Helmut Lotti de Basse Cour… Des organes, des vrais, puissants… De quoi tomber toutes les poules du quartier, de quoi vous intensifier la pondaison des belles à plumes lorsque ces mâles volatiles sont disposés à leur faire la cour. Des coqs tellement doués qu’ils participaient à des concours. Mais voilà certains ne comprennent rien à l’art lyricoq et voilà que Guy s’est retrouvé au centre de plaintes déposés par ses voisins. Que voulaient-ils ? Au début, radicaux, ils réclamaient tout simplement que Guy se sépare de ses coqs chanteurs… Puis ils demandent une condamnation pour « trouble de jouissance »… Ensuite, les voisins ont demandé la construction d’un bâtiment en dur pour enfermer ces pauvres coqs qui auraient du chanter, claquemurés dans une salle sordide, sans public ni applaudissement. Inconcevable. Tout cela prend du temps… Les actions en justice seraient en cours depuis cinq ans… En avril 2003, un juge avait tranché. L’action n’avait pas lieu d’être notamment parce que les bêtes à crêtes ne sortaient que de 8h30 au coucher du soleil. Pas de quoi en faire une omelette… Peine perdue, les voisins sont montés sur leurs ergots relançant a machine judiciaire…

La procédure, elle a duré tellement longtemps qu’au bout du compte, ils sont morts les coqs, il n’en reste plus qu’un. Et il va pouvoir continuer à chanter, il pourra être sûr de ne pas être le dindon de la farce. Mais pour en arriver là, je vous dis pas… Experts et policiers ont déboulé chez les plaignants plusieurs fois à l’improviste pour constater les faits. Ce qui a valu la rédaction de rapports édifiants où on a pu apprendre avec consternation que selon les jours les coqs chantent à des heures différentes et parfois même ne chantent. Dans les rapports, on apprend aussi que des policiers ne craignant pas la chair de poule ont été envoyés, la nuit, en planque dans le jardin des voisins… Ce soir-là, ils ont bien entendus des cocoricos… Mais comme le souligne La Meuse, cela ne venait pas du jardin de Guy. Faut vous dire aussi que les autres habitants du quartier, hormis les voisins, ne semblent pas du tout se plaindre du brave coq. Ces voisins mécontents en sont pour leurs frais, la justice les oblige à payer les deux procès et les frais d’expertises, ce qui nous fait une somme de 3422 euros. Avec ça (pour passer du coq à l’âne) ils auraient pu se payer 824 boites de boules quies…

08 mai 2007

Zéro, ce matin, à cette vie urbaine & moderne qui nous plonge dans la vitesse bien malgré nous…


Moi qui suis de la ville de l’escargot. Moi qui suis du lent pays. Je ne peux être qu’horrifié suite à l’étude publiée en Grande Bretagne par l’équipe du professeur Richard Wiseman de l’université du Hertfordshire. Une étude qui s’est attachée à l’étude du comportement des piétons dans un panel de 32 villes à travers le monde. Et au bout du compte, le professeur Wiseman arrive à ce constat effrayant. Le piéton marche de plus en plus vite… Tenez-vous bien, les gens marcheraient en ville en moyenne 10% plus vite qu’il y a 10 ans.

L’étude a été menée scientifiquement. Ainsi pour éviter toute variante. Les mesures auraient été menées le même jour, au même moment (le 22 aout 2006 entre 11h30 et 02h30 de l’après midi). Sur une longueur d’une vingtaine de mètres. Et attention ; monsieur pas sur un chemin de gravier ou un sentier boueux. Non, sur un trottoir plat.

Conclusion donc, les gens sont pressés. Trop pressés. Oh bien sûr, il y en a qui arriveront toujours à vanter les bienfaits de la marche rapide. Y en a, je le sais, qui pour garder la forme font du marathon ou du jogging. Pour garder la forme ou la ligne. Mais voilà, si les gens marchent vite en ville, c’est par pour le sport. C’est à cause du stress. Il faut se dépêcher. Ne pas perdre de temps. S’investir dans un contre la montre perpétuel. Attention ! Attention, dit le professeur Wiseman, ce n’est pas un style de vie qui vous aidera à vous faire de vieux os. Marcher à cette allure, en permanence, c’est faire un pas vers des incidents genre crise cardiaque et le professeur pour l’occasion ne nous fait pas marcher. Toutes les villes ne se développeraient pas de la même façon… Ainsi, on nous vente la formidable ascension économique du monde asiatique. On nous dit que l’avenir c’est là-bas… Mais à quel prix ? A Singapour, l’augmentation de la vitesse de la marche est de 30%. A Guangzhou en Chine, elle est de 20%. Très peu pour moi. Ces deux villes sont désormais dans le top 5 des villes où on marche le plus vite avec Copenhague, Madrid et Dublin. Heureusement, aucune ville belge n’a été examinée par les chercheurs… Heureusement pour mon pauvre cœur d’escargot qui n’aurait sûrement pas résisté à un nouveau choc…

Devant tant de vitesse et d’excitation urbaine je n’ai finalement qu’une envie me réfugier dans la 32ème et dernière ville du classement du professeur Wiseman… C’est une ville située au Malawi, entre le Mozambique et la Tanzanie… Là bas, on sait encore prendre le temps de vivre et de marcher calmement, sans s’énerver.




07 mai 2007

Bravo, ce matin, à Robert Sutton qui vient de voir sortir un de ses ouvrages, en français, aux éditions Vuibert.


Bon, j’ai bien conscience, ce matin, que je vais commencer la semaine, en écrivant un gros mot à l’antenne. Et pourtant, je vais être obligé de le faire parce que ce mot est dans le titre de l’ouvrage dont je vais vous parler aujourd’hui. Le livre de Robert Sutton s’intitule : « Objectif-zéro-sale-con ». Ce livre devrait être déclaré immédiatement d’utilité publique car ce qu’il propose relève de la salubrité de l’endroit où on travaille. Son ambition, dégommer tous les abrutis qui pullulent au travail. Comment reconnaît-on un sale con ? C’est quelqu’un qui est insultant. Quelqu’un qui envahit votre espace personnel. Qui a le chic pour lancer des plaisanteries sarcastiques et des taquineries vexatoires. Celui qui envoie des e-mails cinglants. Celui qui cherche à humilier l’autre en faisant des remarques en public. Celui qui lance des attaques hypocrite, qui lance des regards mauvais etc. Bref, là en ce moment je suis persuadé que le terme abstrait de « sale con » s’est déjà vu apposé quelques visages par ceux qui nous écoutent ce matin. Car des sales cons, il y en a partout… Alors ce concept, il est à prendre au sérieux. Le sujet a été abordé par l’hebdomadaire économique Trends-Tendance la semaine dernière et celui qui a écrit le bouquin est quand même professeur de management à la Stanford Engineering School… Robert Sutton met notamment en avant qu’il est parfois difficile en entreprise de parler sereinement des « sale cons » surtout lorsqu’ils sont compétents... Bon ceux qui en plus d’être des abrutis sont nuls au boulot, on les vire assez rapidement… Mais les autres, les « sales cons compétents », ils deviennent vite intouchables. Parce qu’en entreprise, souvent, c’est le résultat qui compte.

Toutefois.,ce qui se passe, c’est qu’à la longue, le sale con devient nuisible, même pour la société où il travaille. Il stresse les collègues et les subalternes. Ceux-ci en ont marre et donc quittent la société. Une étude britannique a montré que 25% des cibles de harcèlement et 20% de ceux qui ne font qu’assister à des scènes de harcèlement quittaient l’entreprise. Des experts ont calculé qu’en coût de remplacement, dans une société de 1000 personnes, cela faisait une ardoise de plus de 735 mille euros. Bref, les sales cons, il y a un argument économique pour les virer. Aujourd’hui, la chose serait sérieusement prise en compte dans le recrutement au sein de certaines sociétés. Ainsi des chercheurs auraient mis au point un détecteur de « sales cons », un logiciel d’analyse vocal qui réagit aux tons agressifs, méprisants ou grossiers… Je crois mon cher Pierre, que ça y est, la chasse aux sales cons est enfin ouvertes, qu’avec tout ça, on va être un peu plus cool au boulot. Il y a aussi un blog consacré au sujet sur lequel, il y a une mine de renseignements sur la question. Il reprend notamment un test que l’on peut trouver dans le bouquin, pour vérifier si (on ne sait jamais) on n’est pas soi-même un sale con… Ce livre risque d’avoir un certain succès… Il y a aussi des conseils, le premier serait de fuir le sale con, car ce serait contagieux… Quand on s’oppose à un abruti, on devient vite abruti soi même… Au-delà de la simple lecture, le livre semble aussi avoir d’autres usages… Certains le déposeraient sur leurs bureaux pour inciter les gens à être gentils avec eux. Toutefois sur le blog, une employée déclare avoir laissé le livre sur son bureau, mais voilà son patron lui a demandé de le ramener chez elle… Commentaire de l’employée : « c’est sans doute parce que mon patron est lui même un sale con ! ».

Le livre:


Robert Sutton, "Objectif zéro-sale-con", Editions Vuibert, 2007.


Le blog:






04 mai 2007

Bravo ce matin à un nouveau parti découvert ce matin et qui se lance dans la course aux élections fédérales du 10 juin 2007

Faut bien avouer que ça fait du bien. C’est vrai quoi ! C’est toujours les mêmes. Le PS, le CDH, le MR, Ecolo… Toujours le même quatuor prêt à se taper une belotte électorale pour rafler la mise, le jour du Grand Soir. Eh bien, il y aura donc un trouble-fête, cette année… Le MDR… Un parti qui a plein d’idées dans sa besace… Mode oblige, ce parti a lancé sa propre télé sur le web… la MDRTV… Le Mouvement du Retour a un slogan: « Demain, tout sera enfin possible ». Il a aussi une figure de proue: Didier Sechaufaloifier, un homme plein de conviction a sorti loe jour du premier mai son livre intitulé « Ma vie, mon œuvre ». C'est lui qui présente le programme du parti sur la MDRTV. Parmi ses idées: le logement gratuit, des impôts au strict minimum, des transports en commun et des taxis gratuits pour tous, du carburant gratuit également. Tout cela est regroupé dans 10 mesures révolutionnaires.

Cela dit, au fur et à mesure que vous regardez la MDRTV, vous vous apercevez qu’il y a des choses qui clochent. Il y a des lettres qui tombent. Des feuilles qui se déchirent. Il y a des court-circuits. Bref, tout se déglingue, tout se démantibule, tout part en quenouille. A un point tel que le final devient complètement cahotique. Vous l’avez compris, le MDR n’existe pas. C’est une invention. Il s’agit d’un « buzz » lancé par le Parti Socialiste. Lorsque tout est détruit, que la voix du mentor du MDR se transforme en voix de castra, lorsque l'envers du décor se substitue au decorum, il y a un post-it qui vient se coller de façon violente sur l’écran de votre PC. On peut y lire : « Promettre tout et n’importe quoi ? C’est vraiment ce que vous attendez de la politique ? Consultez maintenant le programme du PS ! C’est l’occasion pour le PS de critiquer, par l’humour, certaines des propositions de ses adversaires. Surtout le MR très proche, à l’oreille et aux couleurs, du MDR. Les impôts très bas, la libéralisation de l’énergie… Ce sont des dadas réformateurs. Mais, en lisant entre les lignes, Ecolo n’est pas non plus épargné. D’un point de vue « communication politique », c’est assez bien vu et créatif. Cela laisse augurer une campagne où l'originalité sera de mise. Si tout ça sert le débat politique, tant mieux. Si c'est pas le cas, on aura souri.

www.lemdr.be

03 mai 2007

Bravo, ce matin, à la « Radio-Frequency Identification », un système de surveillance découvert, ce matin…


Pour faciliter l’exposé qui va suivre, nous allons utiliser l’abréviation RFI pour parler de la « Radio-Frequency Identification ». Alors la RFI, qu’est ce que c’est ? Eh bien, c’est une technologie qui passe par un petit objet, un tag, qu’on peut apposer sur un animal, un produit ou même une même personne. C’est un mouchard. Un espion qui permet d’identifier, voire de localiser... Alors moi, avant ce matin, la RFI, c’était un truc qui m’était aussi familier que la balistique des arbalètes française du XVIème siècle. Et pourtant, la RFI, c’est vraiment excitant. Ce serait utilisé dans plein de domaines. Et parfois, c’est franchement surprenant. Ainsi à Barcelone, un club hyper jet-set-tendance utiliserait un de ces tag pour marquer ses clients… L’engin servirait à identifier les clients, mais jouerait aussi le rôle de carte de crédit. C’est ainsi que désormais au Baja Beach Club, on peut se balader en maillot de bain en ayant toujours sur soi un moyen de payer ou de montrer patte blanche. Autre application. La RFI permettrait de développer des toilettes qui ne débordent jamais. La RFI aurait aussi un rôle à jouer dans la contrefaçon fromagère. Pour éviter de voir leur production de fromage gagner le marché noir, certains fabricants colleraient un tag en dessous de leurs produits. Ce n’est pas tout. La RFI serait aussi d’une grande utilité pour retrouver les balles de Golf qui vont s’égarer dans les fourrés. Une marque célèbre utiliserait aussi un tag RFI pour pister certains de ces rasoirs jetables, il faut dire que les rasoirs seraient une des denrées les plus volées dans les magasins notamment, là, encore pour alimenter le marché noir.

La RFI, c’est l’avenir ? Après avoir lu un article ce matin dans la « RFID Gazette » ce matin. Je n’ai plus aucun doute… Par exemple… Figurez-vous, qu’avec la RFI, il est possible d’avoir des casseroles intelligentes. Des casseroles avec lesquelles il est impossible de carboniser la recette que l’on est en train de préparer. Comment ? Eh bien c’est tout simple, vous avez une puce dans la casserole qui est synchronisée avec une fiche recette équipée, elle aussi, d’une puce RFI. En clair, la casserole fait tout, toute seule, comme une grande. Et la cuisine est à la portée de tous. Vous n’êtes pas convaincu? Et pourtant apparemment dans le Massachussetts, il y a des scientifiques qui seraient en train de travailler sur une application ultra-pratique. Ils seraient en train de bosser sur la confection de vêtements et autres articles de maroquineries destinés à nous simplifier la vie. Comme par exemple, le sac à main qui signalerait directement si vous avez oublié de prendre votre rouge à lèvres… Bon, pour le rouge à lèvres, les hommes ne se sentent peut-être pas concernés, mais on imagine toutes les applications qui pourraient découler de-là. Comme par exemple, le « RFI tag » qui vous signale que vous avez oublié votre GSM à la maison, qui vous indique que vous n’avez pas embarqué vos enfants en repartant de la station service sur la route des vacances. Le RFI Tag qui vous aide à vous retrouver dans le nouveau grand Studio de Bel RTL, qui vous épaule dans l’éprouvante recherche des clés que vous aviez pourtant déposées sur la commode du Hall d’entrée… Vous, la RFI, ce matin, on la connaissait pas. Et pourtant, là, ce matin, elle nous est déjà indispensable. Le seul problème pour les têtes en l’air, c’est lorsqu’on perd les « tags RFI », faudra penser à inventer le « tag RFI » qui recherche les « Tags RFI » perdus… Me connaissant…



02 mai 2007

Zéro ce matin à Hollywood Quarantine, un musicien, pour l'occasion, un peu trop parano…


Bon c’est que j’ai eu peur, moi, pour Hollywood Quarantine, ce matin. C’est qu’en me baladant sur internet, je suis tombé sur une de ses bafouilles pour le moins inquiétante. Il exposait toutes ses craintes sur un site marqué très à gauche. Selon lui, un de ses chansons avait été censurée. Bon, faut vous dire que, comme de nombreux artistes aujourd’hui, Hollywood Quarantine possède un petit bout de « myspace.com », un site où tous les musiciens peuvent créer leur page, intégrer leurs œuvres et exposer leur univers. C’est pratique, ça coûte rien et ça vous fait connaître. La spécialité de « Hollywood Quarantine », c’est l’electronica/rap/hip-hop… Et là, sur « My Space », il avait proposé une chanson intitulée « Cosy Art », appelée aussi "L’air du président". Une chanson assez engagée où Hollywood Quarantine dénonçait les dérives d’un gouvernement trop à droite avec, en ligne, on l’imagine, un certain Nicolas Sarkozy? Alors qu’est ce qui se passe? Eh bien, c’est que dans un message écrit cette nuit, Hollywood Quarantine déclare que sa chanson a sans doute été censurée… Plus moyen d’y accéder. « Cela fait froid dans le dos » affirme l’artiste « C’est le retour des fantômes kafkaïens ». Bon, il n’est pas sûr à 100% que ce soit le cas, mais comment expliquer dès lors que, lorsqu’on veut se connecter sur sa page, un message déclare « des ingénieurs s’occupent du problème ». Non, c’est sûrement de la censure, d’ailleurs une autre chanson sur Sarkozy aurait déjà été censurée sur My Space… C’est donc possible… Sur son message, l’artiste donne l’adresse de son site et effectivement lorsqu’on se connecte… Un message s’affiche et empêche d’aller plus loin. Et avec Hollywood Quarantine on ne peut évidemment que vitupérer. C’est un scandale qu’une telle censure soit exercée sur « My space », qui est censé être le symbole de la liberté d’expression, en particulier dans le domaine musical.

A lire la bafouille d’Hollywood, on est donc convaincu. Et il est prêt à s’ériger en exemple ; si la censure se confirme, cela montrerait ce qui "attend la pensée libre et la création engagée en France dans les temps à venir". Et Hollywood de donner un autre site où on peut se procurer sa chanson pour la faire tourner « à donf » dans le monde histoire de faire la nique à Sarkozy, tout cela en attendant les explications du responsable du site « My Space » sommé de s'expliquer. Ouais, sauf que, sauf que. Ce matin, j’ai bel et bien trouvé la page de « Hollywood Quarantine » sur My Space… Le problème, c’est que dans l’adresse donnée par notre ami, il manquait un « L » à Hollywood, résultat on arrivait dans le vide parce que l’adresse était erronée. Ben oui, les « L » c’est comme les oreilles, c’est mieux quand il y en a deux…


Alors plusieurs hypothèses. Soit Hollywood Quarantine n’avait pas les yeux dans les orbites cette nuit et s’est gentiment planté en tapant sur le clavier de son ordino pour se brancher sur sa page internet. Soit c’est un fieffé petit malin qui essaie de faire sa pub en jouant sur l’équation multiple « impertinence + censure = interdit = succès ». Et ça marche puisque depuis ce matin, je connais Hollywood Quarantine (tout comme des milliers d’auditeurs), alors qu’hier il nous était encore aussi familier que les mœurs sexuelles de l’ornithorynque. Ou alors, c’est encore pire… Tout cela ne serait qu’une manœuvre politique pour inciter les électeurs français à voter à gauche et don Sego pour le second tour des présidentielles… Faut vous dire, que lorsqu’on arrive sur la page « MySpace » d’Hollywood Quarantine on tombe (quand même) sur un portrait de Ségolène. Voilà, pour dire encore une fois que lorsqu’on écrit quelque chose sur le web, il vaut mieux tourner sept fois ses idées dans son cerveau avant de passer aux actes…