29 mai 2007

Bravo ce matin à, Otis Fodder, qui s’occupe d’un blog formidable où on découvre des musiques tout à fait étonnantes…


Otis Fodder est un récidiviste. En 2003, il nous avait déjà fait le coup. Un blog transformé en espace de grand lieu de rencontre où 70 personnes venaient déposer de la musique improbable. Des disques complètement frappadingues qu’on aurait jamais entendus s’ils ne s’étaient pas trouvés là, déposés en format MP3 avec la pochette en illustration. En 2003, le principe c’était un disque par jour, en forme mélomane tous les jours. Bref, fin 2003, le « thirty hundred sixty five days project » proposait 365 morceaux ahurissants… Bon, 2003, c’est de l’histoire ancienne. Parlons 2007. Otis Fodder a remis le couvert… où plutôt le tourne-disque. Et c’est reparti comme en 2003. Mieux encore désormais, ceux qui contribuent à ce blog peuvent déposer plus d’un disque par jour. Et c’est… Surprenant. Exemple, ce disque. c'est une pièce intitulée Listen To the Quiet, « Ecoutez le calme ». On n’entend rien, c’est normal, sauf les scrtchscrtch du disque. Sur le site on retrouve la face A et la face B. Ce matin, j’ai passé la face B, parce que le silence en stéréo, c’est tout de suite plus confortable. Autre petit bijou, ceci. Un cœur qui bat. Mais attention pas n’impotre quel cœur. Celui d’un chien. Il s’agit de l’extrait d’un disque destiné aux vétérinaires. Plus étrange encore, ce disque ou des gens se font des câlins un peu bizarres. Il s’appelle Tortura. Sorti en 1965. Un véritable cauchemar sonore à ne pas mettre dans toutes les mains…

Et ne parlons pas des Ukuleles d’Halifax. Les auditeurs de ce matin, est ce qu’un jour, ils se sont imaginés qu’à même pas 7 heures du matin, ils se retrouveraient dans leur cuisine ou dans leur salle de bain avec les Ukuleles d’Halifax. Jamais. Et encore moins avec ce chanteur ci… Joe Cutajar. C’est un chanteur de Malte. Il paraît que dans son pays, il a été une super star. Qu’il a participé à l’Eurovision en 1972. A l’écoute, on peut se dire que le jury a eu bien du courage d’écouter notre homme jusqu’au bout. Pauvre Joe qui dû se contenter de la dernière place en 1972 et força son pays à envoyer au concours Eurovision de la chanson, rien que des œuvres en anglais… Cette année-là, il avait même fait moins bien que la Belgique représentée par Serge et Christine Ghisoland qui chantaient « A la folie ou pas du tout ».
Sacré Otis Fodder, grâce à lui on peut même se rappeler au bon souvenir des grands moments de notre patrimoine culturel noir-jaune-rouge…