25 juin 2007

VACANCES

Le bravo/zéro est en vacances. Deux mois de repos mérité avant de revenir en pleine forme au mois de septembre. En attendant, "Blog à part" prend le relais (http://www.lesblogsapart.blogspot.com/) pour deux mois d'explorations bloguiennes.

22 juin 2007

Bravo ce matin, aux auditeurs qui ont participé aux premiers awards destinés à récompenser la blague la plus plate de l’année…


Et j’ai l’honneur de vous annoncer que les awards de la blague plate sont déjà devenus une institution au vu des nombreuses réactions recueillies, hier. Le monde publicitaire c’est déjà emparée du phénomène, RTL-Tvi pense en faire une série à succès pour la rentrée et Nicolas Sarkozy m’a personnellement contacté pour me dire tout le bien qu’il pensait de cette initiative et désire me rencontrer dans le cadre du sommet de Bruxelles. J’ai du décliner l’offre parce que j’ai quand même autre chose à faire aujourd’hui. Voilà, le jury s’est donc réuni ce matin, ici, avenue Georgin, pour désigner les vainqueurs. Tout d’abord une mention d’honneur à Bernard qui nous a envoyé pas moins de huit blagues plate et qui reçoit par ailleurs le prix de la blague la plus gore : « Qu’est ce qui est vert et qui devient rouge quand on appuie sur un bouton ? Une grenouille dans un mixer ». Annick a également été très productive. Elle aussi remporte un prix, le prix du jeu de mot le plus tarabiscoté : « Pourquoi les chats n’aiment-ils pas l’eau ? Parce que dans l’eau, minet râle. ». Elle est très forte celle-là, il faut bien l’avouer. Le jury n’a pas hésité une seconde. Tout comme, il n’a pas hésité à remettre le grand prix de nos awards à un anonyme qui a posté la blague plate suivante. « Savez-vous pourquoi les éléphants se déplacent en troupeau compact ? Parce que c’est celui du milieu qui a la radio ». Enfin, le prix « spécial petit déjeuner » est empoché par un autre généreux blagueur anonyme qui pose la question suivante : « Comment s’appelle un fou furieux dans un champs de blé ? Un céréal killer ! ». Il y avait aussi cette blague-là, la plus plate de toute sans doute : « C’est un homme qui rentre dans un café … et plouf ! ». C’est le prix spécial du jury.
Merci donc à tous ceux qui ont participé à ce grand concours qui, c’est sûr, va être à l’humour ce que les Octaves sont à la musique, ce que la médaille d’or du SAUCICREOR est à la saucisse sèche. Le SAUCICREOR étant comme tout le monde le sait, le concours international de Nouan-le-Fuzelier. Merci donc à tous ceux qui sont venus sur le blog pour y participer… Et comme je parle de ce blog… Merci aux 17 mille personnes qui sont venues le visiter depuis son lancement en cours de saison. Et Fabrice, le blog c’est magique, ce matin j’ai un peu fait les statistiques sur le mois qui vient de s’écouler. Ainsi, des internautes de 52 pays se sont retrouvés ces derniers jours sur le blog du bravo/zéro. Notamment la Polynésie Française, le Mali et la Chine. Pour les villes, c’est Bruxelles qui arrivent en tête. Bravo Bruxelles. Suivie de Paris, de Charleroi et d’Anvers. Je suis étonné par la très haute position de Paris. Et là, je veux lancer un appel à la solidarité national. Il n’est pas normal, par exemple que dans le classement des villes les plus représentées, par exemple, que Petit-Rechain soit classé après Shawinigan. Pas normal que Velizy-Villacoublay se place avant Baudour. Franchement, pour l’année prochaine faudra se ressaisir. A propos de blog encore sachez que si le bravo/zéro va s’éclipser durant l’été je vous retrouverai tous les matins à 7h25 pour « Blog à part », une chronique sur les blogs curieux, bizarroïdes ou tout simplement intéressants que l’on peut dénicher sur la toile… Bye, bye.

21 juin 2007

Bravo ce matin à la publicité en radio qui nous fait redécouvrir les vertus de certaines choses trop décriées…


Je dois bien vous avouer que pour l’instant je suis un peu en retard. En retard sur mon planning. En retard sur les lectures. En retard sur le chantier de maison. En retard. En retard. La tête occupée par mille chose à la fois. Résultat, je suis complètement passé à côté de la remise annuelle des récompenses belges dans le milieu de la Publicité. Ces récompenses en Belgique, passe notamment par deux cérémonies distinctes les CCB Awards et les Effie Awards qui se sont tenues ces derniers jours. C’est comme les Octaves de musique, sauf que là, c’est pas de la zique qu’on distingue, mais bien les meilleures campagnes publicitaires. Les premiers, c’est plutôt pour la création et les deuxièmes, pour l’efficacité. Et cette année, c’est « Bru » qui s’est imposée. Notamment pour sa dernière campagne. Le génie des créatifs de TBWA\, c’est d’avoir utilisé la « blague plate » pour en faire quelque chose d’à la mode, quelque chose de trendy. Et les publicitaires ont utilisé la radio pour mettre en branle leur formidable projet. Réhabiliter la blague plate. Quelle bonne idée ! Parce que faut bien dire qu’elle est pas bien vue la blague plate. Et là elle est glorifiée comme dans ce chef d’œuvre : « Dans une soirée mondaine, un homme dit : « Le champagne vous rend jolie ». « Je n’en ai pas bu » « Moi si » ».

Le monsieur, dans la plub, qui nous parle plantes, trains et champagne est particulièrement flat. Mais c’est voulu… Une blague plate, ça se raconte platement. Moi je dis qu’il faut redonner ses lettres de noblesse à la blague plate. Tout d’abord, la blague plate a des vertus pédagogiques et initiatrices. C’est avec la « blague plate » qu’on apprend à raconter des farces. Moi ce sont les « rions ensemble » du journal de Mickey, de Pif Gadget ou du journal des Castors Junior qui m’on fait connaître mes premiers émois humoristiques. Genre : « Quel est l’animal qui n’a jamais soif ? Le Zébu. Parce que quand zébu, j’ai plus soif ». Pour qu’une blague plate soit très efficace, il faut d’abord qu’elle soit courte. Ça c’est essentiel. Comme celle-ci : « Comment faire la différence entre une bicyclette et un écureuil? Vous les mettez tous les 2 au pied d'un arbre et le premier qui grimpe, c'est l'écureuil ». Les blagues plates ce sont les premières blagues qu’on raconte ou qu’on essaye de raconter à ses parents. Celles qui viennent de la cour de récré, des cousins, du « Petit farceur » etc. Je dis donc bravo à la publicité radio de contribuer à la sauvegarde d’un des pans vitaux de notre patrimoine humoristique… Vous savez quoi ? Puisque la saison du bravo/zéro s’achève. Je lancer une vaste opération de récolte via ce blog. Envoyez-moi vos blagues les plus plates sur le blog et demain avec mon comparse Fabrice, nous sélectionnerons les meilleures pour leur décerner les premiers Awards de l’histoire mondiale de l’humanité de la blague plate. Le palmarès sera dévoilé en direct sur Bel-RTL à 7h50.
L'illustration est de Topor....

20 juin 2007

Zéro, ce matin, aux chercheurs qui sont en train d’embrouiller leur monde, même à l’heure du petit déjeuner…


Bon, ce matin, c’est vrai que tout le monde ne va pas se sentir concerné par ce que je vais raconter. Vous savez, l’humanité est divisée en deux clans. Ceux qui sont café. Et ceux qui sont thé. Je fais partie de la deuxième catégorie. Normal donc, que ce matin, j’ai été interpellé par un article sur le thé, excellent breuvage qui vous donne du peps le matin avec classe et raffinement. Rien à voir, avec le cawa, brut et basique, qui est au thé ce que Jean-Luc Dehaene est à Madame de Rotschild. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un grand débat oppose les buveurs de thé. En effet, la moitié de l’humanité qui est plutôt thé que café est divisée encore en deux parties, celle qui prend son thé avec du lait et celle qui prend son thé sans lait. La divergence de point de vue qui oppose ces deux là est énorme. Résultat, chacun essaye de trouver des arguments à faire infuser un thé dans un igloo. D’où l’importance de l’étude réalisée par Janet Kyle et ses collègues de l’université d’Aberdeen en Grande Bretagne. Selon elle, un nuage de lait n’enlèverait rien aux qualités intrinsèques du thé. « Non » affirme-t-elle « le lait ne tue pas les polyphénols qui se trouvent dans le thé ». Derrière ce nom barbare de polyphénols se cachent les antioxydants dont il est beaucoup question depuis plusieurs années. Des antioxydants qui seraient quasiment la recette miracle pour conserver la jeunesse éternelle et gambader jusqu’à la nuit des temps tel un agneau dopé à l’eau de Villée après avoir échappé à la table des fêtes de Pâques. Pour appuyer ses dires, Janet Kyle expose tout le déroulé de l’étude qu’elle a mené avec une rigueur toute britannique.

Mais il y a de quoi être sceptique. C’est qu’il y a pas tellement longtemps, une autre étude a prouvé exactement le contraire. Là, il était question que le lait versé dans le thé réduise à néant les bienfaits antioxydants du thé. Et là aussi, on nous avait affirmé que les choses n’étaient pas dites en l’air, mais que tout était étayé, expérimenté, recoupé. Bref que c’était sûr de sûr il ne fallait pas gâcher son thé avec du lait au risque de se retrouver avec un breuvage aussi bon pour la santé qu’un simple verre d’eau du robinet. Alors vous me direz : « Match nul ». Ben non, pas match nul… On ne peut pas en rester là, il faut qu’un des deux camps obtienne l’argument irréfutable qui fera qu’une fois pour toute on tranchera pour de bon. Faut-il oui ou non boire son thé avec du lait ? Faut dire que les buveurs de thé sont très à cheval sur les convenances… Parce que d’autres questions se posent… Car dans la partie de l’humanité qui regroupe ceux qui boivent du thé avec un nuage de lait, il y a encore une subdivision. Il y a ceux qui versent le lait avant le thé et eux qui font le contraire. Là aussi c’est un débat sans fin. Où là aussi, il est question de réactions chimiques où les caséines du lait viennent effacer l’amertume du lait. Des caséines qui ne seraient pleinement efficace qu’à partir du moment où on verse le thé sur le lait. Je dois bien avouer que tout ça m’a donné mal la tête, ce matin, au moment de boire ma tasse thé. Si bien que l’ai délaissée au profit d’un verre d’eau accompagné d’un cachet d’aspirine…

19 juin 2007

Bravo, ce matin, aux nouvelles technologies qui permettent de trouver du boulot d’une façon différente…




Certains étudiants sont en examen. Y en a même déjà qui ont déjà qui ont terminé, mais qui n’ont pas encore leurs résultats. Pour d'autres, encore, c’est le grand saut. Ils sont en dernière année et ils vont devoir chercher du boulot. Et là, c’est le calvaire. Alors là, ce matin, même si les résultats ne sont pas encore tombés, on va donner des tuyaux pour chercher un job de façon active et moderne. Oui, c’est possible. Non, on n’est pas obligé de s’abimer les yeux en scrutant les petites annonces. Non, on n'est pas obligé d’envoyer des tonnes de CV pour tout juste se faire répondre que vous sympa et tout, et tout, mais que désolé votre profil ne répond pas au profil désiré… Il faut être "in", en phase avec son temps. Première méthode, le salon de recrutement virtuel sur Second Life. Il s’est ouvert, hier, et fermera ses portes (enfin façon de parler), jeudi. Alors Second Life, pour ceux qui ne le savent pas c’est un monde imaginaire, parallèle au nôtre sur internet. Là, chacun peut créer son propre personnage et vivre une deuxième vie. Et donc là depuis hier, cinq grosses entreprises se sont mises ensemble pour recruter. En fait ce site, est devenu pour certaines entreprises un moyen de trouver de nouvelles têtes en marge des circuits habituels notamment dans le secteur des nouvelles technologies. Elles se servent du site pour effectuer un premier tri. Une filiale d’une agence d’interim s’est aussi installée sur Second Life à la mi-mai.

Dans le même esprit, je m’en voudrais de ne pas vous parler de Marie Breton. Marie, elle aussi, a trouvé un moyen de se trouver un job grâce à un internet, et plus précisément via You Tube. Elle a réalisé un CV en images qu’elle a posté sur le célèbre site qui permet de voir des dizaines de milliers de video en tout genre. Voilà un CV tout en poésie, mais aussi bien écrit et surtout très efficace pour prouver que Marie ne manque pas d’idée en termes de créations et de concepts. Et sa video sur You Tube, elle a bien fonctionné. Marie a trouvé du boulot, elle a commencé à bosser lundi dernier. Elle a trouvé du boulot, mais sa video, elle continue de tourner sur internet, c’est un must… Comme un petit film. Elle a déjà été vue par plus de 9700 personnes. Bref en cherchant du boulot, Marie a donné naissance à un petit moment de poésie du travail que se partagent les internautes…






18 juin 2007

Zéro, ce matin, au prix du gaz naturel qui augmente…


Ben, oui, ça augmente. C’est la mauvaise nouvelle du weekend pour le portefeuille. Tous ceux qui sont fournis par Electrabel vont devoir douiller un peu plus à partir du premier septembre prochain. Enfin quand je dis « un peu », c’est un euphémisme, les tarifs pour le gaz naturel, ils devraient augmenter de 13 à 20%. Vous imaginez le truc ? De 13 à 20%, c’est énorme. Cela mérite un gros zéro, non ? Cela dit, vous me direz peut-être qu’il faut bien adapter ses prix pour faire face aux évolutions du marché. D’accord, mais là, de 13 à 21%, comme ça, sans crier « gare ! », c’est un peu fort. Et il n’y pas que moi qui le pense… Ce weekend, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la chose. Notamment, Test-Achats, l’organisation de défense des consommateurs. Furieuse, qu’elle est. Et elle pointe un doigt accusateur vers le fournisseur de gaz et d’électricité ? En gros la critique est double. Premièrement, Electrabel aurait maintenu ses tarifs beaucoup trop bas ces derniers temps, histoire de faire la nique à ses nouveaux concurrents. Mais là, maintenant la situation serait devenue intenable et Electrabel serait obligée de revoir sa copie. Deuxièmement, si Electrabel est si pressée de revoir ses tarifs à la hausse, c’est que la consommation n’a pas été terrible durant l’hiver, à cause de la douceur. « Moins de consommation » égale moins de revenus pour Electrabel qui pour s’y retrouver un peu aurait donc été forcée de trouver de l’argent pour compenser les pertes, quoi de plus simple dès lors que d’augmenter les tarifs. Entre nous, si ces accusations de Test-Achats se confirment, ce serait quand même vraiment très gros… Ce serait l’antithèse de la fameuse théorie de l’offre et la demande. Normalement, plus la demande est forte, plus le prix est élevé. Ici ce serait l’inverse, plus la demande est faible, plus le prix est élevé tout cela pour permettre à une société d’équilibrer ses revenus… Il y a comme quelque chose qui coince…

Il n’y a pas que Test Achats qui trouve ça louche. Dès samedi, le ministre de l’énergie, Marc Verwilghen, pourtant en affaire courantes, est sorti du bois dans lequel il s’était caché durant quasiment toute la législature. Il envisage de demander au conseil de la concurrence une enquête sur la hausse des tarifs telle que présentée par Electrabel. Pourquoi ? Eh bien parce qu’il soupçonne le fournisseur de gaz naturel de profiter de sa situation dominante sur le marché pour imposer sa loi. Parce que je veux bien, moi, Fabrice, mais là on nous bassine les oreilles avec les économies d’énergie et tout le bazar. Un piège à ouistitis. Consommer moins d’énergie et donc de gaz naturel, je veux bien, mais là, avec ce que dénonce Test-Achats, cela voudrait dire quoi ? Que gentils citoyens impliqués dans le développement durable nous allons brûler moins de gaz naturel, qu’Electrabel donc rentrera moins de sous, et que le mois suivant Electrabel augmentera le prix pour compenser les pertes. Avouez que c’est un peu rock’n roll, on paierait double notre lutte pour la préservation de l’environnement. D’un côté, volontairement, on diminue notre confort. De l’autre, involontairement, on se fait taxer du pognon pour équilibrer les chiffres d’une société que ne s’y retrouve pas parce qu’elle pratiquait des tarifs trop bas pour museler la concurrence… Ah oui, j’oubliais de dire qu’Electrabel n’est pas du tout d’accord avec cette version, elle affirme que si elle augmente ses prix, c’est à cause de « la hausse des prix sur les marchés internationaux ». Sauf qu’en France, vendredi, le gouvernement, là, il a annoncé que le prix du gaz, il n’allait pas augmenter cette année… On n’a pas fini de parler de cette affaire…


15 juin 2007

Zéro à Britney Spears qui sait jamais choisir...


On le sait. Depuis le début, la petite a des problèmes de choix de vie. Elle sait jamais quoi. Elle sait jamais qui. Elle sait jamais quand. Pour se trouver un homme, la galère. Regardez encore le cinéma avec son Kevin. Oui, non. Oui, non. Aux dernières nouvelles, ce serait « oui pourquoi pas » suite à des vacances hyper détendues que Britbrit aurait passées au Mexique. Je lisais en effet dans la presse people ce matin qu’en effet – je cite - « Britney aurait revu son ex mari de 28 ans plus d’une fois et que le couple aurait eu des conversations à cœur ouvert. Ils espèreraient ainsi donner une seconde chance à leur mariage, car ils ont des enfants ». Que voilà des gens responsables ! Cela dit, c’’est pas pour ça que je veux vous parler de ma petite décérébrée préférée ce matin, non pas du tout, c’est parce que pour le titre de son album, c’est comme pour les mecs, elle a un doute. Eh oui, elle a un doute. Comme va-t-elle l’appeler cet album que le monde entier attend avec une impatience qui n’a d’égale que celle affichée par un militant du PS qui attend un geste fort à Charleroi ? Comme elle sait pas trancher toute seule, Britney a fait appel à l’équipe, à ses fans. Sur son site, elle demande à tout ceux qui suivent son œuvre de trouver le titre qui viendra frapper la pochette de son album… C’est que le ciboulot de Britney il a fonctionné à plein rendement, elle a eu cinq idées d’un coup… Ce qui est beaucoup trop pour elle… Résultat, maintenant, elle est bien embêtée… Donc, on peut voter pour le titre qu’on trouve le plus adéquat et cela via son site internet officiel…

J’ai été sur le site ce matin et c’est en ligne. Alors, il y a « Dignity » qu’on peut traduire sans trop se tromper par « Dignité ». Il y a aussi « Integrity », traduisez par « Intégrité ». Ouais bon. Plus original « Down Boy » qui veut dire plus ou moins « couchez panier » un titre qui ne manque pas de chien, normal pour une fille qui n’arrête pas de cabotiner. Autre proposition : « What if the Joke is on you ? », là, la version française ce serait « Et si on se moquait de toi, est ce que cela te ferait plaisir ? ». Je veux pas dire, mais je crois que ce titre là, c’est à moi qui l’est adressé. Je le sais bien. Elle aime pas quand on lui cherche des poux, quand on lui sent les pieds… Cela dit, elle est pas mal dans son genre non plus. Parce que parmi les titres, elle propose aussi celui-ci : « Oh my god, is like Lindsey Lohan Like Okay Like », ce qui veut dire « Oh mon dieu, c’est comme Lindsey Lohan, tu vois, ok, tu vois »… Au delà, d’être digne d’un vers de Victor Hugo, ce titre a aussi la particularité de se moquer de « Lindsey Lohan », une jeune actrice américaine, célèbre pour sa vie nocturne agitée et ses passages en clinique de « désintox ». Pas sympa. Non, non, pas sympa. Ou alors c’est de l’humour au second degré parce qu’elle ressemble à Britney. A un point tel que Lindsay serait aussi tombée (j’ai lu ça dans les journaux people) sous le charme de Kevin, l’ex de Britney. Bref, ce titre, ce serait uniquement un règlement de compte. Franchement, est-ce qu’on aurait imaginé, que de mon temps (j’exagère), les Beatles demandent à leur fans de trouver un nom à un de leurs chefs d’œuvre comme « Sergent Pepper ‘s Lonely Hearts Club band »… On se serait retrouvé avec des titres genre « Don’t touch with my Yoko, big asshole of Mick Jagger », « Touche pas à ma Yoko, gros nul de Mick Jagger » ou encore « Jimi Hendrix returns to me my joint or I spin you a clout », « Jimi Hendrix rend moi mon pétard ou j’te file une mandale ». Vraiment n’importe quoi.

14 juin 2007

Bravo, ce matin, à Julien, Nouvelle Star.


Bon, entre nous, Fabrice, c’est pas vraiment une surprise. C’est que depuis le début, ce Julien, il nous plaît bien dans la Nouvelle Star. Son petit côté frondeur. Aux auditions, il était déjà venu avec son yukulélé… Une démarche personnelle qui avait entraîné un conflit avec le jury. Interdit de jouer du Yukulélé. Seulement utiliser la voix. Julien avait râlé. Puis finalement était revenu plus calme cédant à la demande du jury. Julien. C’est pas seulement un prénom. C’est aussi un nom. Doré. Doré comme Gustave Doré célèbre dessinateur français du XIXème siècle. Un de mes illustrateurs préférés. Ce garçon, Fabrice, vous le voyez partait avec un certain avantage. Alors qu’est ce qu’il nous a fait Julien tout au long de la Nouvelle Star ? Des reprises évidemment. Comme tous les candidats… Mais lui, il est venu avec un style ultra personnel. Exemple sa reprise de Lolita d’Alizée. Si ça c’est pas du personnel, j’y comprends plus rien. Déjà un garçon qui chante « c’est moi Lolita » c’est pas banal. Mais quand c’est Julien, c’est encore plus fort. Il a revisité, ainsi, à sa façon, tous les répertoires. Soft Cell, Dalida, Screamin’ Jay Hawkins etc, etc. Il a repris et il séduit tout le monde. Et pourtant, au début, c’était de l’esbrouffe. Quand il est venu à l’audition de la "Nouvelle Star", c’était avant tout pour faire la pub pour ses deux groupes à lui « Dig Up Elvis » et le « Jean D’Ormesson Disco Club ». Le yukulele, il l’avait acheté quelques jours plutôt, pour y coller un sticker d’un de ses deux groupes.


Dans ces émissions, on ne sait jamais très bien ce qui est vrai et ce qui est faux. Ce qui est scénarisé et ce qui ne l’est pas. L’important c’est que Julien, il a quand même un vrai talent. Reconnu par tous. Julien s’est offert ainsi une page complète dans Libération. La dernière. Celle du portrait. Une des plus courtisées dans le quotidien français. Hier, Julien n’a pas trahi sa réputation. C’est très drôle… Parce qu’il a repris « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana… Il y a deux jours je vous parlais la version « Tata Yoyo » de Nirvana. Et ben là, Julien, il nous l’a faite en version jazz, genre Paul Anka. Julien c’est aussi montré très rock en allant rechercher un classique des Kinks de la fin des années 60. « You Really Got me Now ». Enfin, pour clôturer… Julien a surpris, encore une fois, en revisitant un titre de Claude François… Ici pas d’énergie survoltée, d’éclat de voix ou de pirouettes pyrotechniques, Julien a chanté tout en retenue "Le Mal Aimé". Bravo donc à Julien qui nourrit bien le débat sur ces émissions « radio crochet » des temps modernes. Non, y a pas que des clampins qui chantent dans ces émissions. Non y a pas que des chanteuses à voix nunuches et des bellâtres sans personnalité. Julien est l’antithèse de tout cela… Tant mieux pour nous, ça nourrit le débat.


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13 juin 2007

Zéro à Roy Pearson, un juge américain...


Franchement, à quoi ça rime ! Quelle mouche a piqué ce juge pour en arriver à de telles extrémités… L’affaire remonte à deux ans… Roy Pearson s’en va déposer des vêtements à la blanchisserie de la famille Chung à Washington DC. Petit problème lorsqu’il reçoit son lot de vêtement. Il manque une paire de pantalons. Roy Pearson n’est pas content. Mais alors pas content du tout. On a paumé son beau pantalon à rayures bleues et rouges. Le juge demande qu’on lui rembourse le pantalon. Mille dollars. Une semaine plus tard, les Chungs ont retrouvé le pantalon. Sauf que Roy Pearson affirme que ce n’est pas le sien et il réclame des intérêts supplémentaires… Il refuse les offres de dédommagements des blanchisseurs : 3 mille, 4 mille 600, 12 mille… pas question… Les choses s’emballent. Et l’Amérique tout entière se passionne pour une affaire qui prend des proportions étonnantes. Car, au final,Pearson réclame 65 millions de dollars aux pauvres blanchisseurs coréens. Vous avez bien lu, 65 millions de dollars. Le juge particulièrement bien informé en matière de droit applique, à la lettre, une loi sur la protection du consommateur à Washington qui impose 1500 dollars par jour et par violation de cette protection. Pearson a dénombré 12 violations sur 1200 jours et a multiplié le tout par nombre des mempbres de la famille Chung impliqué dans la blanchisserie, c’est à dire trois. En clair ça nous fait 65 millions. Notez que Roy Pearson a sans doute vu qu’il avait été trop loin puisque depuis le 30 mai, il ne réclame plus que 54 millions… Si je vous parle de cette affaire aujourd’hui, c’est que le procès a débuté, hier… Très fort d’ailleurs, puisque le juge a éclaté en sanglots lorsqu’il a expliqué toute la frustration qu’il a vécue après avoir perdu son pantalon. Pour défendre sa position, le juge met en avant le fait qu’il y a tromperie sur la marchandise, en effet sur la devanture du magasin des Chungs, sont apposés deux écriteaux « Satisfaction garantie » et « Service d’égale qualité ». C’est du mensonge affirme Pearson. Notons que depuis, par mesure de précaution, les Chung ont retiré les panneaux décriés… Pauvre Chungs, aujourd’hui, ils sont détruits par cette affaire. Ils ne mangent plus, ils ne dorment plus… Ils pensent rentrer chez eux en Corée. Dégoûtés par la situation. Au-delà de la somme complètement stupide. Il y a aussi la procédure. Deux ans de poursuite. Des heures d’enquête. Des centaines de pages de dossiers. Tout cela pour une paire de pantalons perdue. Et dire que tout cela a été enclenché pour un travail qui devait coûter une dizaine de dollars… On croit rêver. Il y en a qui sont vraiment à côté de leurs marones…

12 juin 2007

Bravo à Nirvanie Cordy


Cette reprise traîne depuis quelques temps dans mon PC, et là, je crois qu’il est grand temps de vous en faire partager l’essence, la qualité, l’ontologique pertinence. C’est qu’il est des chansons bien trop décriées. Succès planétaires, elles sont finalement tombées dans une catégorie de chansons qu’on évoque en raillant, en se moquant… On les montre du doigt comme des objets musicaux pestiférés. Parce que devenues trop communes, trop connues, trop ordinaires… Et là, donc, un duo (les OGM) a voulu réparer cette injustice et offrir à un classique de la chanson belge une nouvelle jeunesse... Et pour cela, il a appelé Nirvana à la rescousse… Vous voyez le groupe de Kurt Cobain… Avec ce classique… « Smells like teen spirit ». Le truc, c’est qu’OGM est allé chercher ces superbes paroles qui sont à la chanson belge ce que les Misérables sont à la littérature française, ce que les paupiettes de volailles sont à mon boucher, à savoir un classique, un modèle… A savoir, « Tata Yoyo ». Si cela vous fait penser à une autre reprise diffusée en son temps dans le « Bravo/zéro », c’est normal … Il s’agissait de « Delpech Mode », des paroles de Michel Delpech sur une musique de Depeche Mode… En fait, je le confesse, ce sont les mêmes olibrius qui sont à l’origine de cette Tata Yoyo un peu grunge appelée Nirvanie Cordy.
Mais c’est pas tout. Les OGM, se sont également rendus coupables d’autres méfaits musicaux. Exemple , « la confiture » des frères Jacques sur « Billie Jean » de Michael Jackson. Normal. Michael Jackson + les Frères Jacques, ça fait les frères Jackson…
Et puis, il y en a une que j’aime assez bien, surtout pour le début. « One Step Beyond » de Madness avec les paroles des « Petites Femmes de Pigalle » de Serge Lama. Une fusion qui nous donne « Serge Lamadness ».
Allez vite sur le site des OGM. Il y a les vidéos qui accompagnent les chansons (celle des Frères Jacques est visuellement très réussie). Il y aussi la revue de presse du groupe. Une revue de presse à l’image des lascars. Car lorsque vous cliquez sur les articles de presse. Vous vous retrouvez avec des articles sur des presses hydrauliques, des presses pneumatiques etc., etc.



11 juin 2007

Zéro ce matin, à la campagne électorale qui s’est terminée…


Ben oui, c’est bizarre, hein. Je me suis levé un peu orphelin, ce matin. Orphelin de cette campagne. En ouvrant les journaux, pas de sondages pour me dire qui va gagner les élections. Pas de discours pour nous convaincre de voter pour un tel ou un tel. La pression est tombée tout d’un coup. Oh bien sûr, on n’a pas toujours été sympa avec elle, on a dit qu’elle était molle, qu’elle était creuse, sans intérêt. Puis ensuite, après une ou l’autre inculpation en pays noir, on l’a dite violente, bas du front et en dessous de la ceinture… Mais qu’est-ce que vous voulez, on s’attache. On s’était habitué à ces affiches dans les rues qui donnaient un peu de couleur à notre quotidien… Bon toujours les mêmes. Mais, c’était déjà ça. Fini, le bréviaire des gros mots et des noms d’oiseaux récités par quelques grands prêtres de l’invective politique. Hier, la grand-messe des élections, celle qui passe par l’isoloir et le bulletin de vote, a signé le certificat de décès de la campagne. Hier soir, chaque discours de président de parti m’est apparu comme une oraison funèbre. Une pelletée de terre jetée sur le cercueil de cette pauvre campagne dont le corps meurtri était encore tiède. Quelle tristesse. Quelle tristesse… Je voudrais bien revenir en arrière, revenir à dimanche matin. Au moment d’aller voter. Je descendais ma rue qui mène au bureau de vote lové dans la salle de gymnastique de l’école. On se serait cru un samedi, tellement, y avait de l’animation. Tout le monde se souriait, accomplissant son devoir de citoyens responsables. Et puis je suis rentré dans l’isoloir. J’ai coché les cases adéquates. Puis j’ai introduit mes bulletins de vote dans les urnes… Et là au moment où j’ai vu les deux bouts de papier disparaître dans les boîtes en bois, c’est là que je me suis rendu compte de l’horreur…Que je venais moi-même de condamner ma campagne, ma chère campagne… Cela-dit, cela-dit… Maintenant, débute une autre campagne. Bien sûr on n’aura plus notre mot à dire. Voilà la campagne pour la constitution du gouvernement. Bien sûr, ici ce n’est plus Amélie Poulain. Ce sera plus musclé. Avec Yves « les gros bras ». Didier « l’arrogant ». Elio « l’optimiste ». Jean-Michel et Isabelle « les outsiders » et Joëlle « celle à qui on ne la fait pas ». De l’action. De la violence. De la traîtrise. Des amours déçus. Des unions contre nature. Des démineurs. Des coups bas et des balles perdues… Non, finalement, je reprends espoir. Le mot « fin » qui a clôturé mon idylle avec cette campagne sur l’écran du 10 juin, n’était finalement que l’épilogue d’une passion plus virile qui va chasser mes idées noires et me faire oublier cette campagne disparue… Et pour l’occasion, il paraît qu’il y aura du suspens, du sang et des larmes… j’en ai déjà des frissons dans le dos….
PS: les musiques de ce matin pour illustrer ce papier cinématique:"La valse d'Amélie" de Yann Tiersen telle qu'enregistrée sur l'album "C'était Ici" & "The Knife" de Bernard Herrmann tiré de la bande originale du film "North By Northwest" d'Alfred Hitchcock.

08 juin 2007

Zéro, ce matin, à une marque de lingerie qui incite les gens à montrer leurs fesses…


Il y a des jours où il faut quand même s’intéresser au fondement de notre société. Là, moi, je dis que c’est terrible ce qui se passe à Lyon depuis hier. Une célèbre marque de sous-vêtements a installé une espèce de photomaton assez spécial dans les Galeries Lafayette. Un appareil qui va faire le tour de la France et immortalise les fessiers qui le désirent. Sur le site internet du fabricant on peut lire : « Retrouve notre photomaton dans ta ville et tu seras peut être élu « plus belles fesses du monde » ».
Nous y voilà, tout ça, c’est pour rendre son popotin célèbre. C’est que la marque de sous-vêtements cherche les fesses qui, à travers la pub, vont vanter les mérites de ses boxers, slips, caleçons et autres strings. C’est une espèce de fesses-casting si vous voulez… Les internautes sont même appelés à aller voter pour les fesses qui sont le plus à leur goût. Ce qui est sûr, c’est qu’il y en a qui voteront pour eux-mêmes. Car parmi ceux qui participent à ce fesse-tival, il y en a qui ne se prennent pas pour la croupe d’un vieux canasson.
Montrer son arrière train dans un photomaton pour espérer voir le séant sus-dit s’afficher partout, dans les rues, dans les magazines, dans les journaux… On est tombé bien bas. On me dira, « Allez, en juin comme en mai, fesses ce qu’il te plaît ». Et moi je répondrai qu’on ne montre pas ses fesses comme ça à tout le monde… Franchement… C’est indécent ! Et dire qu’on avait fait des misères à Polnareff dans les années 70 pour même genre de comportement… Et n’allez pas croire que je pète plus haut que mon postérieur !





07 juin 2007

Attribution ce matin d’un zéro collectif, ce matin. Un zéro à tous les consommateurs.


Ben oui, c’est une horreur, nous sommes tous que des moutons… Le mensuel « Bizz » que j’ai reçu ce matin offre à lire deux pages de dossier sur notre « esprit moutonnier ». Le postulat de base est celui-ci : « les consommateurs aiment savoir ce que d’autres ont acheté avant eux et se conforment aux choix de leurs semblables ». En gros Fabrice, rien de vraiment neuf sous le soleil. On le sait qu’on est influençable. Sans ça, il n’y aurait pas de publicité, pas d’opération de marketing, pas de jolies vitrines pour attirer le client. Mais là, quand on lit ces deux petites pages, on se retrouve face à un condensé d’infos qui laisse comme un sentiment de malaise… C’est que si nous somme des moutons, il y en a qui ont décidé d’être nos bergers… Comprenez que ceux-ci veulent, comme le messie, nous guider, nous aider dans nos achats en jouant sur nos vieux réflexes de Panurge. Ainsi il y a trois ans, deux chercheurs avaient déjà réalisé une étude sur le comportement des acheteurs de livres sur des sites de ventes par internet. Ces librairies virtuelles utilisent fréquemment un système de cotations délivrées par les lecteurs… Et cela avec un système d’étoiles… Eh bien, il a été prouvé que ces cotations avait une grosse influence sur le comportement de l’acheteur… Surtout lorsque le livre avait une mauvaise cote, cela pouvait plomber les ventes du bouquin en question. Une étude plus récente a montré exactement la même chose avec le téléchargement de morceaux de musique… Les consommateurs, là aussi se laisse guider par leurs congénères…

C’est un peu la version moderne du « bouche à oreille ». Et partant de ce comportement qui semble coller aux basques du consommateur comme l’étiquette d’un produit soldé, les spécialistes de la vente essayent de mettre au point de nouvelles techniques. C’est ainsi par exemple que dans les magasins, les consommateurs achètent certains produits parce qu’ils voient d’autres personnes l’emporter dans leur caddie ou leur panier. Ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé Fabrice d’acheter une bouteille dans votre supermarché parce que quelqu’un devant vous en avait pris une demi-douzaine. En le voyant, vous vous êtes dit, si ce type en prend autant c’est que le vin est bon. Et quand le vin est bon, il faut le boire… A l’université de Princeton, un petit malin a élaboré toute une stratégie à partir de ce constat. Chaque produit est équipé d’une espèce de code-barres ultra perfectionné avec ondes radio incorporées. Dans les caddies, il y a un lecteur qui permet de lire tous les codes-barres des produits déposés dans le chariot. Le lecteur envoie toutes les données vers l’ordinateur central du magasin. Données qui sont envoyées ensuite vers les rayons concernés. Et là qu’est ce qui se passe ? Lorsque le consommateur passe le long des rayons, il voit sur un petit écran les produits qui ont été les plus vendus dans la journée… Et là, avec un peu de chance, notre esprit moutonnier nous fera choisir le produit le plus courtisé… C’est horrible, vouloir influencer les gens comme ça, c’est vraiment pas bien. Tiens à propos, j’ai lu un bouquin super cette semaine, il faudra que je vous donne les coordonnées parce que c’est vraiment super. Ah oui, puis j’ai aussi acheté un disque… Là aussi, c’est trop bien. Faut l’acheter vraiment.


PS: la photo est celle de Corpus, une compagnie de danse de Toronto, pour son spectacle "Les Moutons".

06 juin 2007

Zéro, ce matin, à l’ami Cauet qui aurait censuré une de ses émissions télé…


L’info se trouve ce matin sur le blog du très informé Jean-Marc Morandini… A l’origine de ce véritable scandale, notre Lio nationale. Lio, la chanteuse du Banana Split, celle qui ne compte pas pour des prunes, égérie des amoureux solitaires. Lio donc, par qui le scandale arrive sur le plateau télé d’une émission préenregistrée, à savoir la méthode Cauet… Pourtant celui-ci, aime se présenter comme un trublion, comme un homme qui ne craint rien sur antenne… Mais voilà, sur ce terrain-là, Lio n’est pas mal non plus… Et quand elle s’y met, il y en a qui ont intérêt garer leurs fesses. Exemple dans l’émission de Cauet, il y a des sketchs qui sont réalisés en direct. Et là, Lio, n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son avis. « C’est nul, c’est de la merde » aurait-elle très élégamment fait remarquer à ses hôtes. Des hôtes qui ont s’en doute n’ont pas été ravis de cette remarque aussi claire que lapidaire. Sur le plateau, une des présentatrices de l’émission aurait indiqué à Lio que c’était pas bien ce qu’elle venait de dire, qu’il fallait respecter le travail des autres. Visiblement l’argument n’a pas vraiment porté puisque quelques minutes plus tard, Lio a récidivé… Alors là, alors là… Cauet, il s’est énervé et il a dit : « On respecte ton travail, respecte le nôtre. Nous on ne dit pas que tes chansons c’est de la merde ». Ambiance sur le plateau. Ambiance qui s’est encore échauffée lorsque Lio en a remis une couche en attaquant Cauet sur son physique et son gros bidon. Cauet n’a pas apprécié, il a demandé à la chanteuse de quitter le plateau. En bonne tête de mule, Lio a refusé, évidemment… L’émission a donc continué, dans un calme relatif, jusqu’au moment, où tout d’un coup Lio s’est levée et a tiré sa révérence… Selon Morandini, Cauet aurait décidé de couper la séquence au montage final…

Bizarre, d’habitude ce genre de scène dans une émission télé, cela donne un coup de fouet à l’audimat. Il faut croire que Cauet, il n’aime vraiment pas quand on se moque de son physique. Et puis peut-être aussi que Lio avait raison que le sketch, il n’était vraiment pas bon et qu’ils ont eu peur de le montrer. Ce matin, on peut lire une floppée de commentaires sur cet incident sur le site de Morandini. Y a ceux qui défendent Cauet. Et ceux qui défendent Lio. Et c’est assez équilibré… Ceux qui prennent la défense de Lio estiment qu’elle a le droit de dire ce qu’elle pense, qu’elle a sa liberté de penser et que de toute façon Caouet n’est pas le dernier à être vache avec ses invités. Les pro-Cauet, eux, déclarent que Lio en allant dans cette émission savait à quoi s’attendre et n’avait qu’à jouer le jeu. Moi je serais plutôt du côté de Lio… D’abord, elle est belge. Et puis ma première petite copine, elle m’a séduite en faisait un play-back de Banana Split en classe de neige… Voilà, c’est dit. Ce qui est génial, c’est que cet extrait d’émission fait du bruit alors qu’il n’a même pas été (et ne sera sans doute pas) diffusé sur antenne… Et pourtant, ça fait 46 pages de commentaires et de discussions sur le blog de Morandini…En attendant, Cauet a sans doute trouvé plus fort que lui dans l’insolence… et on ne peut que sourire en allant sur le site de TF1 qui nous présente Cauet comme un « animateur décalé, au verbe décapant »… Visiblement, en termes de décapant, Lio est à un plateau de télé, ce que la soude caustique est à l’armoire des produits ménagers..


05 juin 2007

Bravo, ce matin, aux héros de fiction qui tentent de mettre un peu de piment dans cette campagne électorale.



Bon on l’avait déjà pressenti au lendemain des élections communales. Avec les videos de Michel Daerden qui avaient fait un tabac sur internet, on savait que la politique belge venait de passer à l’heure web toute en image. Le tout exacerbé par les moteurs de recherche comme « You Tube » ou « Daily Motion ». Les exemples ne manquent pas. « La petite Gayolle » de Didier Reynders. Le faux site d’un faux parti ultra libéral lancé par le parti socialiste. Etc, etc. Un des derniers exemples en date, Elio Di Rupo qui n’hésite pas à se mettre en scène dans une petite video rigolote pour promouvoir sa ligne 0800 active durant le dernier weekend.
La dernière video qui vient de me parvenir n’est pas du PS et ne concerne pas la ligne 0800, même si là aussi il est beaucoup question de chiffre.
Que je vous situe la scène. Cela se passe dans une salle de réunion énorme genre futuriste directement sortie d’un film d’espionnage à grand budget, ben oui genre James Bond. Le patron, le visage caché, caresse un chat tandis qu’il demande des comptes à ses collaborateurs dont certains se plaignent de la situation à Charleroi.
Bon c’est un peu gros, on l’a compris… On assiste à une fausse réunion du parti socialiste… Une vision caricaturale sortie à coup sûr du cerveau bleu d’un candidat aux élections… Mais lequel ? La suite ne laisse aucun doute… Le membre de l’organisation chargé de la mission de maîtriser l’opposition se plaint d’Alain Destexhe et de son énergie à se faire valoir.

C’est donc Alain Destexhe (autoproclamé 007 de la politique belge) qui se cache derrière cette video. James Destexhe qui a effectué le doublage d’un grand classique un peu à la façon du désormais célèbre « Prison Biesse » version wallonne de « Prison Break ». Ce qu’on peut dire c’est que le sénateur MR aura tiré jusqu’au bout la ficelle du « 007 » pour faire sa publicité lors de cette campagne…
En termes de récupération de personnages imaginaires célèbres, ils n’ont pas été nombreux à s’engager dans cette voie. Dans la région de Charleroi, j’ai bien vu l’affiche d’Anthony Dufrane pour le PS. 11ème sur la liste à la Chambre, le candidat s’est fait faire un profil blanc sur fond rouge, un profil qui ressemble furieusement à celui de Tintin. Mais c’est tout…
Pourtant, c’est ça l’avenir de la politique en Belgique, des James Bond qui se battent avec des Tintin sur fond de pays noir… Des schtroumpfs engageant sur la Meuse des luttes sans merci avec Barbe Rouge. Des aventuriers de la politique perdue se battant avec Achille Talon… De l’action. Du spectacle. Bon bien sûr, il faut aussi du fond, des idées, un bon scénario… Mais un bon scénario sans bons acteurs, sans bons personnages, ça n’a jamais fait un bon film…




04 juin 2007

Bravo ce matin au groupe de rock, les Zimmers, qui vient de rentrer dans Top 30 britannique…


Au départ, les Zimmers font pas vraiment dans l’original. Le titre qu’ils ont réussi à faire rentrer dans le Top 30, c’est une reprise. Un titre des Who, le célébrissime « My Generation ». Vous voyez, ce morceau où le chanteur Roger Daltrey affecte un bégaiement très reconnaissable sur le refrain. Les Zimmers ont donc fait une cover comme on dit. Sur un rythme aussi endiablé que l’original. Et pourtant, les membres du groupe ne sont plus tout jeune, c’est le moins que l’on puisse dire. Ceux-là, ils ont détrôné tous les papys du monde du rock de la planète, y compris ces vieux reliftés de Rolling Stones. Faut dire qu’ils font fort. Alf Carretta, le chanteur principal, est âgé de 90 ans. Et il n’est pas le plus vieux de la bande puisque dans le groupe officie, aussi, Buster Martin qui est centenaire, il est talonné par cette jeunette de Winifred Warburton, qui a seulement 99 ans au compteur. En tout, l’âge cumulé des 40 membres du groupe atteint 3000 ans. Avec une telle expérience, pas étonnant que leur titre soit directement rentré à la 26ème place du hit-parade anglais. Faut dire aussi que le groupe est bien épaulé. Le titre a été enregistré dans les studios mythiques d’Abbey Road. Il a été produit par Mike Hedges qui a notamment aidé U2, Dido ou encore Texas.

Une machine de guerre pour partir à l’assaut des charts ? En partie. Mais il y a autre chose derrière. En fait, tout cela est à remettre dans le contexte d’un reportage réalisé par la BBC. Un reportage sur l’isolement et la solitude des personnes âgées. Il a été diffusé le 28 mai… Mais le buzz autour des Zimmers grandit depuis un bon bout de temps. Ainsi la video sur « You Tube » tourne depuis plusieurs semaines. Réalisée par celui qui a filmé le Band Aid, elle a été vue par près de deux millions et demi d’internautes depuis son lancement. L’occasion de voir The Zimmers en action, de voir ces papys et mamys s’éclater sur « My Generation » notamment en bousillant des guitares comme le faisait le guitariste des Who, il y a quarante ans. On peut dire que les réalisateurs du documentaire sont arrivés à leurs fins. Leur ambition, c’était de remettre les personnes âgées au centre de la société, de casser leur isolement, de leur donner une visibilité… Ainsi dans le clip, certains membre des Zimmers donnent à lire des petites phrases sur des pancartes du genre « Je n’ai pas quitté mon appartement depuis 3 ans ». Les messages sont lancés. Reste maintenant à profiter de l’impact médiatique pour faire vraiment changer les choses. En attendant, on peut toujours danser sur « My Generation » des Zimmers durant tout l’été… Cela pourrait même être un des tubes surprises qui nous mènera jusqu’à la rentrée.



01 juin 2007

Bravo ce matin à la « veuve noire » qui va faire des heureux…


Ah je vois que là, y a comme un frisson qui vous parcoure l’échine. Brrrr, la veuve noire, cette araignée horrible, cette bestiole à huit pattes qui est au cauchemard ce que les angelots et les nuages sont au paradis. La « veuve noire », bestiole cruelle, membre à vie du zoo, du bestiaire de nos répulsions les plus profondes avec les rats, les krakens, les serpents et les monstres du Loch Ness de Charleroi. Et pourtant Pierre, ce matin, je vais réhabiliter la veuve noire. Et cela grâce aux travaux de scientifiques chiliens qui ont présenté hier les résultats de recherches tout à fait formidables. C’est que la veuve noire pourrait venir en aide à tout ceux qui ont des problèmes. Comment dire… Vous voyez des problèmes de …. Enfin pour les hommes quoi… Vous voyez quoi le petit soldat dans le caleçon qu’a du mal à se mettre au garde-à-vous… Vous voyez ce que je veux dire… Et bien, jusqu’à présent, le truc le plus connu et le plus à la mode, c’était la petite pilule bleue qui vous permet de retrouver fougue et rigidité bien utiles pour les câlins et les galipettes sous la couette. Les Chiliens ont donc découvert que la « Veuve Noire », elle aussi, pouvait aider à retrouver une certaine vigueur…Ils affirment pouvoir fabriquer une sorte de Viagra naturel à base de venin de Veuve noire. Cela fait trois ans qu’ils bossent là-dessus. Là maintenant, ils sont sur le point de prendre un brevet pour pouvoir utiliser commercialement leur découverte… Qui, on s’en doute, aura un succès certain, d’autant plus que le venin de « Veuve Noire » aurait moins de contre-indications que les médicaments sur le marché…

Ces chercheurs n’auraient fait que plagier certains rebouteux qui, au Chili, dilueraient déjà de façon artisanale du venin de veuve noire, pour produire un énergisant sexuel. Bon là, cela tenait du folklore, ici, les chercheurs ils ont prouvé scientifiquement que cette araignée pouvait relever de la pharmacopée mondiale. Ce qui leur a mis la puce à l’oreille, ce sont les constatations d’un médecin qui soignaient des hommes mordus par ces araignées… Des hommes qui présentaient plusieurs symptômes et parmi ceux-ci, une érection prolongée… Les scientifiques se sont donc piqués de savoir pourquoi ce symptôme apparaissait en cas de morsure. Et ils ont donc isolé dans le venin une substance encore mieux que le citrate de sildenafil du viagra qui a le désavantage d’avoir une influence négative sur les personnes qui souffrent d’affections cardiaques…Evidemment tout cela ne manque pas de piquant… Car la veuve noire, elle a quand même une particularité essentielle… C’est que la femelle après avoir joué tric-trac avec le mâle, elle le mange, elle le dévore… En utilisant le venin de la « Veuve Noire », les hommes vont donc venger leurs mâles homologues arachnéens dans un curieux paradoxe. Là où monsieur « Veuve Noire » a perdu la vie en goûtant aux joies de l’amour, l’homme va retrouver le goût à l’amour en profitant du venin de la mort…